ΑΠΟΛΛΩΝΙΟC.

  1. (01) BIBLIOGRAPHIE HELLENIQUE XV-XVI TOME PREMIER
  2. 130. — : ΑΠΟΛωΝΙΟΟ ί — [Au r° du dernier feuillet.] Stampato in Vinegia per Christophoro di Zanetti L'anno del Signore MDLIII. Petit in-4° de 30 ff. non chiffres, en un seul cahier signe a. Le verso du premier et celui du dernier sont entierement blancs. 34 vers a la page pleine. Sur le titre, la marque bien connue de l'imprimeur : trois lances liees ensemble et placees perpendiculairement dans un cartouche, avec les initiales C. Z. Le titre de depart, qui se trouve en tete du f. 2 recto, est ainsi concu : ΛΙΗΓΗΣΙΣ ΩΡΑΙΟΤΑΤΗ, ΑΠΟΛΩΝΙΟΓ ΤΗΎ (sic) EN ΤΓΡΩ, ΡΙΜΑΔΑ. Au v° du f. 29, on lit les vers suivants : Έτέλειωσα τ' άρχίνισοί με το0 Θεο0 την χάρι, ς-ούς χίλους πεντακόσιους τόν μηναν τό γενάρι, ςήν πρώτην τοΟ Βασίλειου άγιου τοΟ πρεσβύτη, etc τά Χανιά βρισκόμενος, εις τ? νησί ς-ήν Κρήτην. Ποίημα Ιναι άπό χειρός Κωνσταντίνου Τεμένω, γιά νά μέ μαχαρίζουσιν άπήτις αποβαίνω. Καί αν έσφαλα χα! τίποτες, ας Ιν' συμπαθημένο, γιατί Ιχαμα τό χάτεχα και τώχα μαθημένο. Bibliotheque royale de Munich, A. Gr. b. 47. 1. Voir notamment Vretos, Catal., II, n° 33, note· et N. Catrami9, 'Ανάλεκτα φιλο- λογικά Ζακύνθου, ρ. 256. B11IUOOIUPI1IE HELLfttlQUE. 19 290 BIBLIOGRAPHIE HELLENIQUR. Parmi les auteurs qui ont eu l'occasion d'etudier cette version rhnee de YHistoire d'Apollonius de Tyr, les uns 1'attribuent a Gabriel Contianos, les autres a Constantin Tejienos*. En eflet, le nom de Gabriel Contianos figure a la fin du texte de cette Histoire dans le manuscrit CCXLIX theol. (olim CCXCVII) de la Bibliotheque imperial·; de Vienne s, dans celui de l'Ambrosienne, catalogue Υ 89, p. sup. r\ et dans plusieurs editions, notaniment celle de Venisc, 1603*. Mais, d'autre part, la souscription des edilions de 1534 et de 1555, sans parler des nombreuscs reimpressions ulterieures 5, porte lc nom de Constantin Temenos. Et, comme cette divergence de noms est la plus importante que Ton puisse signaler dans les differentes versions, on peut affirmcr que l'un des deux signataires a du s'approprier l'oeuvre de son devancicr. Mais quel est le coupable ? C'est ce qu'il serait assez difficile de determiner. D'ailleurs, la question vaut-elle bicn la peine d'etre elucldee? Nous ne le croyons pas, et voici pourquoi. La souscription que Ton a luc ci-dt.ssus ne nous parait pas provenir de l'auteur de la presente faction. Telle n'est pas la maniere dont s'ex- priment les ecrivains de cette epoque pour se faire connaitre de leurs lecteurs. Une souscription ainsi congue emane certainement d'un simple copiste: les mots άπό χειρός suffiraient sculs a dissiper toute incertitude a cet egard. Ceci une fois admis, nous resterions done en face d'un fait qui n'interesse que fort mediocrement l'histoire littcraire et sur lequel il serait oiseux d'insister davantage. Quant a la date du mois de Janvier 1500, donnee par la souscription, il est impossible d'y voir le millesimc d'une premiere edition, comme certains l'ont pense a tort. Elle est simplement I'indication des mois et an aux- quels le copiste a aclicve la transcription du poeme". 1. Voir Joh. Mich. Langh D. Philolngix barbaro-f/rxcx pars altera (Altdorf, 1707; in-4"). p. 2Γ>, § XVII. 2. Voy. W. Wagner, Carolina grxca medii sevi (Leipzig, 1874; in-8°), p. x. 5. On lit dans ee mu'miscril: Γαβριήλ Άκοντιάνος. Cf. ma Bibliolheque grtcque vulgaire, tome II, p. LXI. 4. Nous n'avuiie pas vu cette edition, mais elle est cilee par Ilofl'mann. Lexic. biblio- graphy I. 1, p. 221. 5. Dans celle ile 1X0.">, que j'ai sous les yeux. on lit Οεμένω, mais c'est assureinent une laute