ΙΣΤΟΡΙΑ ΕΒΡΑΙΟΠΟΥΛΑΣ, ΤΗΣ ΜΑΡΚΑΔΑΣ

  1. (05) BIBLIOGRAPHIE HELLENIQUE XVII TOME DEUXIEME
  2. 485 ΙΣΤΟΡΙΑ ΕΒΡΑΙΟΠΟΤΛΑΣ, ΤΗΣ ΜΑΡΚΑΔΑΣ. Τήν οποίαν εις τους αχξζ'. χρόνους μην'ι Ίουλίω ιέ. έ'κλεψε χρυφίως, απο τους γονείς της όπου έκάθουνταν, εις τήν Κωνσταντινούπολη, εις τόπον λεγόμενον, Φανάρι, ένας νέος 'Αρβανίτης λεγόμενος Δήμος, και πηγαίνωντας εις τήν Ούγκροβλαχίαν, τον έτίμησεν δ αύθέντης τοΰ τόπου περισσά, και τοΰ τήν έ'δωσεν, εις γυναίκα. ΕΝΕΤΙΗΣΙΝ. αγξή. Con licenza de' Superiori. In-8° de 31 pages. Corbeille de fleurs sur le titre. Nous donnons place ici a ce livre, bien que nous soyons certain qu'il porte une date erronee. Quand nous publiames, en 1877, une nouvelle edition de Y Histoire de la Juive Marcada1, nous n'avions pas accorde l'attention qu'il merite au rajeunissement qu'un editeur a fait subir au vers 671 de ce poeme : αύθέντης τότε ώριζεν και Καρα- τζιάν τόν λέγαν [le prince alors regnant s'appelait Caradja). Depuis lors, on nous a signale cette particularite et la contradiction flagrante qu'elle offre avec la date 1668. Il est evident que, dans ce passage, le nom de Caradja a ete substitue a celui d'un de ses predeces- seurs sur le trone de Valachie. 11 s'agit assurement ici de Nicolas Caradja, qui regna en 1782, car une main inexperimentee a trace trois fois Demetrio 1789 a la derniere page de l'exemplaire que j'ai sous les yeux. Il est donc indubitable que la date 1668 est erronee. Et ce qu'il y 1. Dans notre Recueil de poemes historiques en grec vulgaire relatifs a la Tur- quie et aux Principautes danubiennes (Paris, 1877, in-8°), pages 129-189.ANNΙE 1669 247 a de surprenant, c'est que la date 1683 qui figure sur le titre d'une autre ιdition est ιgalement fausse, puisque le nom de Garadja se trouve au vers 671. Cette double erreur nous semble avoir ιtι com- mise ΰ dessein ; mais nous ne savons ΰ uoi l'attribuer. Bien qu'elles ne portent pas de nom d'imprimeur, ces deux ιditions sortent certai- nement des presses de Nicolas Glykys. De ce que nous venons de dire il rιsulte qu'on n'a signalι, jusqu'ΰ ce jour, aucune ιdition du dix-septiθme siθcle de l'Histoire de Marcada. Alexandre Helladius parle toutefois d'une ιdition qui aurait ιtι publiιe sous les auspices de Serban Cantacuzθne : Sub cuius auspiciis Mercada (sic) ιdita est, versibus politicis ; qui (sic) Histo- riam quandam comprehendit, quo pacto ditissimi ludsei filia Mercada (sic) dicta ad amorem cuiusdam Grseci iuvenis pervenerit, a quo arrepta Walachiam aufugit, ibique, post sacrum susceptum fontem, uxor eius facta est. Liber sane et linguae et versuum et /listerias lepori- bus elegantissime adornatus, ut nihil dicam de pio modestoque inibi comprehenso amore, qua occasione etiam ludseorum stultitias et mores mirifice exponuntur*.