ΟΡΘΟΔΟΞΟΣ ΟΜΟΛΟΓΙΑ της καθολικής και αποστολικής ΕΚΚΛΗΣΙΑΣ ΤΗΣ ΑΝΑΤΟΛΙΚΗΣ.

  1. (05) BIBLIOGRAPHIE HELLENIQUE XVII TOME DEUXIEME
  2. 474 ΟΡΘΟΔΟΞΟΣ ΟΜΟΛΟΓΙΑ της καθολικής και αποστολικής ΕΚΚΛΗΣΙΑΣ ΤΗΣ ΑΝΑΤΟΛΙΚΗΣ. In-8° de 252 pages, dont les 16 premieres non chiffrees, et 2 feuillets blancs. Sans indication de lieu ni de date. Rarete de la CONFESSION ORTHODOXE. Ce livre etait deja devenu fort rare a la fin du dix-septieme siecle. On lit, en effet (au verso du feuillet 6 liminaire), dans l'epitre au lecteur que Dosithee, patriarche de Jerusalem, a mise en tete de sa nouvelle edition de la Confession orthodoxe, imprimee au monastere de Snagov (Roumanie), en 1699, in-folio : . Περίπου δέ το αχξή έ'τος έτΰπωσαν αυτήν οι πρωτεύοντες έν τή Βελγική δια μεσιτείας του τότε μεγάλου βασιλικού έρμηνέως του μακαρίτου Ιΐαναγιώτου, πλην έν ολίγοις βιβλίοις, άτινα λυτά ήτοι άδετα έμοιράσθησαν έν Κωνσταντινουπόλει παρά του τότε άγιωτάτου πατριάρχου Κωνσταντινουπόλεως Μεθοδίου έκ μέρους του εΐρημένου άρχοντος. ΙΙλήν, ώς εί'ρηται, ολίγα δντα τα βιβλία εις ολίγον καιρόν όλίγιστα έμείνασι και σχεδόν ήφανίσθησαν. Quelques annees plus tard, Alexandre Helladius s'exprimait ainsi 4 : Orthodoxa homologia in Grsecia iam albo corvo ferme rarior facta est. Et Emmanuel Schelstrate2 : Confessionem hanc sxpius frustra qusesiveram utpote cuius exemplaria ad Panagiotam Constantinopolim transmissa erant; nee alia quant unum exemplar Romse et. duo Parisiis reperire polui, quse ultima apud Ioannem Garnerium mihi, dum vivebat, amicissimum extabant. Receperat Ma Constantinopoli Garnerius, & quamvis ea magni faceret, pro singulari tamen suo erga me affectu, unum ex duobus obtulit, quod lubenti animo accepi et Antuerpiam rediens, cum Constantino Rhodocanacide Chio, quo tunc magistro grseco utcbar, latine converti. 1. Status prissent Ecclesise grsec? ([Nuremberg], 1714, in-8°), page 102. 2. Acta orientait* Ecclesix contra Luthcri hxresim (Rome, 1739 in-M, paires 106-107, V ' r Date (Γimpression. La Confession orthodoxe ne porte en elle-meme aucune indication qui permette de determiner la date ou elle fut imprimee. Certains auteurs, notamment Du Cange1 et J. P. Kohlius2, ont pris a tort pour la date d'impression l'annee 1662, qui figure au bas de la lettre du patriarche Nectaire, que l'on trouve au coram mcement du volume. Le Synode de Bethleem, tenu en 1672, s'exprime ainsi3 : Προ ετών και μάλιστα εξ ή έπτα, βίβλος τετύπωται έπιγραφομένη 'Ομολογία ορθόδοξος τής ανατολικής εκκλησίας, ήν συνεγράψατο μεν b άγιώτατος εκείνος μητροπολίτης Κιαίβου Πέτρος, έσαφήνισε δέ και έδιωρθώσατο, ει'τι σαφηνίας και διορθώσεως έδεΐτο έν αυτί), προτροπή τής έν Γιασίω συνόδου, b τής έν Κωνσταντινουπόλει μεγάλης εκκλησίας πρωτοσύγκελλος και διδάσκαλος Μελέτιος Συρίγου, b άπό Κρήτης ορμώμενος. Έδέξατο δέ αυτήν και δέχεται άπαξαπλώς πάσα ή ανατολική εκκλησία. Έξέδωκε δέ αυτήν τυπω μηδέν άφαιρέσας και προστεθεικώς ταύτη, άλλα κατά πάντα όμοίαν τω πρωτοτυπώ, ό πάντ' αγαθός, b έκλαμπρότατος και σοφώτατος άρχων κύριος Παναγιώτης, ό μέγας έρμηνευς του ανατολικού και δυτικοΰ κράτους, κα'ι τής ευσέβειας άκρος ζηλωτής. Dans le passage, ci-dessus reproduit, de l'epitre du patriarche Dositliee, il est dit que la Confession orthodoxe fut imprimee vers 1668. Cette date n'est pas exacte, mais elle approche plus de la verite que celle donnee par le Synode de Bethleem. On lit, en effet, dans le Journal d'Antoine Galland, sous la date du vendredi 4 mars 1672·· : « M. l'Ambassadeur5, ayant envoye le sieur Fontaine6 ches le Besident d'Hollande pour luy demander un exemplaire de la Confession orthodoxe de l'Eglise d'Orient, et pour s'enquerir de luy touchant l'impression de ce livre, il luy en donna deux et luy dit que Mr des Brosses, ayant este prie, du temps de M. Varner, par le 1. Glossarium medise et infimse grsecitatis, lome II. Index auctorum, colonne 58. 2. Ecclesia grxca lutheranizans (Lttbeck, 1723, in-8°), page 11, en note. 3. Synodus Bethlehemilica adversus calvinistas hsereticos (Paris, 1676, in-8·), page 26. 4. Journal d'Antoine Galland pendant son sejour a Constantinople (I672-I673), publie et annote par Charles Schefer (Paris, 1881, in-8°), tome I, page 65. 5. Charles-Francois Olier de Nointel. 6. Drogman de l'Ambassade de France. Sr Panaοotti ' de luy faire imprimer ce livre en Hollande, il l'envoya. Messieurs les Estats, en ayant eu nouvelle, ils en firent la despense, qui monta ΰ quatre mille francs ; et que, quand il vint pour rιsider ΰ Constantinople, il apporta six caisses remplies d'exemplaires, qui furent donnιs au Sr Panaiolti. Les deux exemplaires que Monsieur l'Ambassadeur receut estoient couverts de vιlin ΰ la maniθre d'Hollande 3. » Cette citation a besoin de quelques ιclaircissements. D'abord, Varner (ou Verner), du temps de qui Des Brosses aurait envoyι la Confession orthodoxe en Hollande pour y κtre imprimιe, Varner, disons-nous, mourut ΰ Constantinople en 1665 3. Ce fut donc, au plus tard, en 1665, qu'on expιdia le manuscrit dans les Pays-Bas. On peut mκme affirmer que ce ne fut pas antιrieurement ΰ cette date, car M. de Nointel, ambassadeup de France, dans une lettre publiιe par Antoine Arnauld, prιcise davantage encore, lorsqu'il dit : « Des Brosses, qui ιtoit ici secrιtaire de Messieurs les Ιtats en l'annιe (blanc), n'y aiant point alors de Bιsident, fut recherchι par le sieur Panaοotti pour faire imprimer en Hollande un manuscrit de Catιchξme qu'il lui donna ιcrit ΰ la main, se dιclarant d'en vouloir faire les frais·1. » Il ressort clairement de ce passage que le manuscrit de la Confession orthodoxe fut remis ΰ Des Brosses, aprθs le dιcθs de Varner, alors que le poste de Rιsident ιtait vacant. Ensuite, Justin Colier, rιsident en 1672, dιclare avoir apportι avec lui les caisses contenant les exemplaires de l'ouvrage. Or, comme ce diplomate arriva ΰ Constantinople le 25 mai 1668 s, on peut en conclure que la Confession orthodoxe fut achevιe d'imprimer en 1667 seulement. Autrement, les Ιtats l'eussent envoyιe plus tτt, par exemple avec Richard Croock, qu'ils avaient dιsignι pour remplacer Varner et qui, se rendant en Turquie, pιrit ΰ Raguse, dans le tremblement de terre de 1667 6. Lieu d'impression. Aprθs ce qui vient d'κtre dit, il serait, ΰ la rigueur, inutile de chercher ΰ ιtablir que la Confession orthodoxe 1. Panagiotis Nicousios, grand interprθte de la Porte. 2. C'est un exemplaire pareillement reliι que possθde notre Bibliothθque nationale. 3. Journal de Monsieur Colier, Resident ΰ la Porte pour Messieurs les Estais gιnιraux des provinces unies, traduit du fiamend. A Genθve, pour Jean Herman Widerhold. M.DC.LXXl. (in-12), feuillet liminaire 4 r". 4. La Perpιtuitι de la Foy de l'Ιglise catholique touchant l'Eucharistie (Suivant la copie ΰ Paris chez la veuve Charles Savreux, 1704, in-4°), tome III, page 492. 5. Journal de Monsieur Colier, etc., page 1 6. Journal de Monsieur Colter, etc., feuillet liminaire 4 V>, fut imprimιe dans les Pays-Bas. Mais nous pensons que le lecteur trouvera quelque intιrκt ΰ parcourir les documents suivants. Nous donnons d'abord la parole ΰ M. de Nointel. « Le quinziθme de fιvrier 1672, un de mes amis 1 m'a rapportι qu'aiant dξnι avec Monsieur le Resident d'Hollande & la conversation ιtant tombιe sur la religion des Grecs, on avait parlι du livre intitulι Confession orthodoxe de l'Eglise catholique et apostolique d'Orient, comme ιtant justificatif de sa croiance en la Prιsence rιelle et de la Transsubstantiation, Monsieur le Resident dιcouvrit l'origine de l'impression de ce livre, car il lui dit que M. Panaοotti aiant envoyι l'exemplaire, en Hollande pour y κtre imprimι ΰ ses frais, Messieurs les Etats n'avoient pas voulu qu'on prξt de son argent : & que, pour gagner ses bonnes grβces, ils l'avoient fait .imprimer ΰ leurs propres dιpens avec un trθs grand soin, et qu'ils en avoient confiι plusieurs quaisses ΰ leur Resident, pour en faire prιsenta Monsieur Panaοotti. « Voilΰ la maniθre dont ce seigneur Hollandois s'est expliquι, & je croi qu'il auroit donnι un de ces livres ΰ celui qui lui parloit, s'il ne lui avoit pas rιpondu qu'il en possιdoit un. « C'est une chose admirable, non pas que ce livre ait ιtι imprimι en Hollande, puisque tout s'y imprime indiffιremment par le dιsir du gain : mais que l'impression s'en soit faite par l'authoritι publique, gratuitement & avec tant d'exactitude. Il est vrai que le dιsir d'acquιrir l'amitiι de Monsieur Panaοotti y a contribuι. Mais l'on peut croire aussi que, comme, sans une considιration aussi forte que celle-lΰ, Messieurs les Etats n'auroient jamais consenti ΰ fournir des armes contre eux-mκmes, Dieu a permis qu'ils y fussent comme forcez par des vues temporelles, afin que le remθde fϋt rendu public par ceux-mιmes qui avoient contribuι au mal. Le Rιsident de Hollande, nommι Cornιlius Haga, avoit corrompu Cyrille Lucar. Il en avoit tirι une profession de foi calviniste, sous le nom de l'Eglise d'Orient. Il avoit donnι ΰ ceux de sa secte un moien d'ιloigner d'eux le reproche de singularitι dont ils sont accusez ; et, comme il ne se pouvoit vanter tout au plus que d'avoir un patriarche et quelques ιvκques participans ΰ son hιrιsie, il commettoit une faussetι et faisoit injure ΰ l'ιglise d'Orient, en lui imputant l'opinion d'un patriarche & de quelques particuliers. Cette maniθre d'agir ιtoit d'autant plus injuste qu'il sηavoit tien 1. Trθs probablement le Pθre Alexis, custode des Capucins de Constantinople. Voir plus loin (p. 207) l'extrait du Journal d'Antoine Galland. que son argent avoit fait parler ces Messieurs comme il avoit voulu. Ainsi il ιtoit raisonnable que la rιparation en fϋt authentique. Deux synodes tenus ΰ Constantinople, l'un par Cyrille de Bιrιe et l'autre par Parthιnius le vieil, ont rejetι avec anathθme cette profession de foi mercenaire ; mais, comme si des actes de cette importance n'eussent pas suffi, il a fallu que la condamnation de ces principaux articles calvinistes ait ιtι rιduite en forme de catιchξme. « Car c'est pour ce sujet qu'en l'annιe 1642, sur la rιquisition de l'Ιglise de Russie, le livre intitulι Confession orthodoxe de l'ιglise catholique & apostolique d'Orient a ιtι approuvι de tous les patriarches. On y voit la Prιsence rιelle, la Transsubstantiation, l'Invocation des saints, les sept Sacremens et le culte des Images, ιtablis nettement. Etparcequ'il sembloit inutile, s'il n'ιtoit imprimι, on a songι au moien de le mettre entre les mains de tout le monde par l'impression. « Il n'y a point d'imprimerie grιque ΰ Constantinople. Celles qui se pourroienl trouver en Valachie ou en Moldavie ne sont pas assez correctes. Il y auroit eu du danger ΰ se pourvoir en Moscovie. Ceux de l'ιglise latine n'auroient peut-κtre pas voulu consentir d'imprimer un livre qui ne contient pas des sentimens catholiques touchant la Procession du S. Esprit et quelques autres points. Ainsi il ne restoit plus que les Protestans ; et je ne doute point que Dieu n'ait permis la rencontre de toutes ces difficultez, afin qu'on se trouvβt dans la nιcessitι de se servir des Hollandois, et qu'ils reparassent ainsi en quelque sorte l'injure qu'ils ont faite ΰ l'Ιglise d'Orient. Et, comme leur Rιsident y avoit donnι lieu, qu'il l'avoit tramιe & qu'il y avoit emploie son industrie et son argent, on ne peut pas dιsirer une reparation plus expresse qu'un dιsaveu de ses calomnies par ses supιrieurs, qui font imprimer ΰ leurs dιpens un livre qui dιcouvre la faussetι qu'avoit avancιe leur Rιsident. Il avoit corrompu le Patriarche et quelques particuliers par argent : & ses maξtres sont forcez, par une conduite admirable de Dieu, de se servir de leur argent pour rendre public le contraire d'une profession de foi toute vιnale. Il prιtendoit cacher, une vιritι de fait par des vues toutes humaines, voulant authoriser, ΰ quelque prix que ce fϋt, une chose qui favorisoit sa religion, & d'autres vues humaines contraignent Messieurs les Ιtats de dιsavouer leur ministre. Enfin c'est leur Rιsident mκme qui dιcouvre ce mystθre sans en κtre autrement sollicitι, & qui de lui-mκme est entrι dans ce dιtail pour satisfaire ΰ une curiositι gιnιrale de son ami. « Toutes ces rιflexions sont assez fortes ; mais il faut revenir ΰ l'entretien de Monsieur le Rιsident, dans lequel on n'a pas oubliι de parler aussi des Armιniens. « Aprθs qu'il leur eut demandι ce qu'il en ιtoit & qu'on lui eut rιpondu qu'ΰ l'ιgard des cιrιmonies, elles approchent fort des nτtres : que pour la croiance, ils avoient de grandes hιrιsies, mais qu'ils tenoient la Prιsence rιelle et la Transsubstantiation, il s'ιtonna de ce dernier point, et demanda s'il ιtoit bien vιritable. On lui en certifia la vιritι & ce fut ce qui finit la conversation. « Le 4 de mars j'ai ordonnι ΰ Fontaine d'aller chez M. le Rιsident d'Hollande le remercier de ce qu'il m'avoit envoie son secrιtaire avant son voiage de Smyrne, et lui offrir ses services ΰ la Porte, oω je le dιpκchois. Il l'a priι de ma part qu'il me voulϋt bien faire le plaisir de me donner un des livres qui ιtoient intitulιs Confession orthodoxe de l'Ιglise catholique & apostolique d'Orient, et de me dire comment l'impression s'en ιtoit faite, et par quelle raison il se trouvoit saisi de quelques-uns de ces exemplaires. Monsieur le Rιsident, aiant tιmoignι m'κtre trθs sensiblement obligι de ma civilitι, a assurι Fontaine que lui et tout ce qui se trouvoit dans sa maison ιtoit ΰ mon service : & il lui a donnι deux des livres que je dιsirois, en lui disant que c'ιtoient les seuls qui lui restoient : et que, pour leur impression, Des Brosses, qui ιtoit ici secrιtaire de Messieurs les Etats en l'annιe (blanc), n'y aiant point alors de Rιsident, fut recherchι par le sieur Panaοotti pour faire imprimer en Hollande un manuscrit du Gatιchξme qu'il lui donna ιcrit ΰ la main, se dιclarant d'en vouloir faire les frais : que ce secrιtaire en ayant informι Messieurs les Etats, ils le firent imprimer ΰ leurs dιpens, qu'il leur en coϋta 4000 francs, pour en remplir des quaisses, oω il y avoit plusieurs exemplaires. M. le Rιsident ajouta qu'aiant ιtι nommι en ce temps-lΰ pour venir ΰ Constantinople y rιsider pour Messieurs les Ιtats, il lui fut ordonnι de se charger de ces quaisses & d'en faire prιsent au sieur Panaοotti : qu'il y avoit mκme une douzaine et demie d'exemplaires reliιs ΰ la hollandoise, dont il lui en prιsenta douze : et que pour les six autres, il n'en avoit plus que les deux qu'il venoit de me donner '. » Un curieux passage du Journal d'Antoine Galland confirme et complθte les dιtails que l'on vient de lire : « Le pθre custode des Capucins dit ΰ S. E. qu'estant chιs le rιsident d'Hollande ce mesme jour (lundi 15 fιvrier 1672) et dans 1. La Perpιtuitι de la Foy de l'Eglise catholique touchant l'Eucharistie (Suivant la copie ΰ Paris chez la veuve Charles Savreux, 1704, in-4"), tome III, pp. 490-492. l'entretien qu'il avoit eu avec luy, estant tombe sur la croyance des Grecs touchant la realite dans le sacrement de l'Eucharistie, le resident lui dit que generalement tous les Grecs n'estoient pas de cette croyance et qu'il y avoit eu un patriarche qui avoit des sentiments conformes a ceux de la religion pretendue reformee. Mais que, luy ayant propose la Confession orthodoxe de l'eglise d'Orient, qui declaroit positivement la doctrine de l'Eglise grecque sur ce point, sans desadvouer ny approuver son authorite, il luy advoua que ce livre avoit este imprime en Hollande, et que Messieurs les Estais ayant appris que le sieur Panaioti l'avoit envoyee dans leur pays pour ce sujet et considerant les avantages qu'ils pouvoient retirer de sa bonne amitie a la Porte, a cause de sa charge de drogman, ils ne voulurent pas souffrir qu'il lui en coustat rien et ils en payerent la depense ; il adjousta que l'impression avoit este icy transportee en-trois ' caisses qui avoient este mises entre les mains du dit sieur Panaiotti, et il en offrit un audit pere custode, qui l'en remercia parce qu'il en estoit pourveu. S. E. qui estoit fort en peine de connoistre le lieu ou ce livre avoit este imprime et qui n'en avoit pu estre informe de la bouche des Grecs dont il s'en estoit enquis, soit qu'ils ne le sceussent pas ou, que, le sachant, ils le voulussent dissimuler a cause de ce pays suspect, S. E., dis-je, eut bien de la joie d'apprendre ceste nouvelle ex ore inimici2. » PIECES LIMINAIRES DE LA CONFESSION ORTHODOXE. Νεκτάριος, έλέφ θεοΰ πατριάρχης της άγιας Πόλεως Ιερουσαλήμ και πάσης Παλαιστίνης, πάσι τοις έντευξομένοις όρθοδόξοις άδελφοΓς άγαπητοΓς και τέκνοις εν κυρίω χάριν, εΐρήνην και έλεος άπο θεοΟ. Μή δή παρέργως, άναγνώστα φΛτατε, ταύτην τήν βίβλον μέτιθι, ει' σοι βοολητδν είη προς ·πίστιν ορθήν παιδαγωγηθ^ναι, και κεριών ϊτι τω υλώδει τούτω σώματι, τοις τοϋ ά'ίλοϋ φωτός άμαρύγμασιν έλλαμφθ^ναι, 'όπερ έ'στι ζ^ ύτυέρ τα δρώμενα και μετά θεοΰ γενέσθαι τω νω άνιπτάμενος· σύντομον κα'ι γαρ ούχ ^ττον 3έ κα! σαφν) περίληψΙν ορθών έχει 1. Galland dit six duns le passatre He «nr> t„„.,~i j ·> ι t ... „ . ,, .. rizso^e ac son Journal reproduit plus haut, page 204. Mais ce detail n'a qu'une mediocre importance. 2. Journal d'Antoine Galland etc etc «„A/· ι .. „ . ,. fD„„· iooi · o„n . , "* eic, etc., publie et annote par Charles Schefer (Paris, 1881, in-8«), tome I, p. 49. r ' δογμάτων ώσπερ κάκ τής επιγραφές αυτής άριδήλως σοι προαναφωνεΐται' επιγράφεται μέν γαρ 'Ορθόδοξος 'Ομολογία των Γραικών δηλαδή, ειλικρινής και καθαρά, τω μηδ' όπωσοΰν νεωτερισμού τίνος έπιμιξίαν έ'χειν έτερου θρησκεύματος. Συντέτακται δέ το μέν πρώτον παρά τής τών 'Ρώσων εκκλησίας (στιχούσης ά'νωθεν τω όρθώ τής ανατολικές εκκλησίας κανόνι) έξ αιτίας ορμώμενης τοιαύτης. Πέτρος Μογίλας (ο και προ ολίγου τών τήδε μεταστάς κα'ι προς θεόν όσίως μεταχωρήσας) παρά του άοιδίμου και μακαριωτάτου πατριάρχου τών Ιεροσολύμων κυροΰ Θεοφάνους προβληθείς κα'ι χειροτονηθείς ορθόδοξος μητροπολίτης, κα'ι τους οί'ακας εγχειρισθείς τής κατά τό Κίοβον μητροπόλεως, ένέτυχε τω ποιμνίω συμπεφυρμένω νεωτερισμοϊς τισΊ τών έτεροδοξούντων, απάδουσι πάντη του όρθοΰ και αρχαίου σφών δόγματος. Όθεν οία καλός ποιμήν κα'ι γενναίος τής πίστεως πρόμαχος, σκοπον 'ότι μάλιστα θεοφιλή1 προΰθετο, ί'να προς ήν έξ αρχής είχε δογμάτων ορθότητα ή τών Ρώσων εκκλησία άπευθυνήται και άποκαταστήση' τους δ'άνακόψαντας νεωτερισμούς έκεΐσε προρρίζους έκτέμη' και το πνευματικόν αΰτοΰ λήϊον ευσταχυν άποφήνη και καρποφόρον. Ταΰτα τοιγαροΰν εκείνος καλώς διανοηθείς και τουργου συντόμως ήψατο" σύλλογον και γαρ τών κατά τήν αυτού παροικίαν έλλογίμων τε -κα'ι επιστημόνων ανδρών κατά τήνδε τήν μητρόπολιν συναγηογώς, οΰ μήν δέ, άλλα προ τούτων κα'ι τους ϋφ' αΰτον τρεΐς επισκόπους (χειροτονηθέντας τότε κακείνους παρ αΰτοΰ τοΰ άοιδίμου τών 'Ιεροσολύμων πατριάρχου), σκέψεως τε πολλής γενομένης, βουλή κοινή κα'ι γνώμη μια συνεφώνησαν ά'παντες ταύτην αυτών τήν τής πίστεως έ'κθεσιν γράψαι τε έν κεφαλαίοις κα'ι έπιτρέψαι τήν ώριμωτέραν αυτής σκέψιν τή έν Κωνσταντινουπόλει εκκλησία, και τή αυτής ίερα συνάδω, ήπερ ά'νωθεν εί'ποντο, και προς ην, ώς εις κεφαλήν του ορθοδόξου τών Γραικών συστήματος ϋπετάσσοντο, και ώς εις ασφαλή γνώμονα ένητένιζον" ί'ν' όποιαοΰν τών κεφαλαίων αϋ'τη έγκρίνοι, ταΰτα κα'ι ούτοι διακρατεΐν, και αυ όσα περ άποδιαπομπεΐται, ταΰτα κάκεΐνοι άπορρίπτειν ώς νόθα έ'χοιεν. Συντάξαντες τοιγαροΰν τήν βίβλον, και έ'κθεσιν τής τών 'Ρώσων πίστεως αυτήν έπιγράψαντες προσεκαλοΰντο τους παρά τής έν ΚωνBIDt.IOGRAPHIS HBLLBKIQUI il — 14 σταντινουπόλει μεγάλης εκκλησίας εις Μολδαβίαν πεμφθησομένους επιτρόπους συνοδικούς και πατριαρχικούς έξάρχους, έν ω τόπω και παρ' αυτών έ'φασκον πρέσβεις έπιστεΐλαι, έφ' ω πρώτον έκεΐσε άνακριθείη τόί τής αυτών πίστεως εκτεθέντα κεφάλαια, ει' γε συνάδοιεν, ει' τε καΐ μή, τή τής ανατολικές εκκλησίας ορθότητι" μετά δέ την έκεΐσε βάσανον, και δημοσίως αυτί) ταύτα κοινωσασθαι. Και δη λοιπόν πέμπονται παρά τής ίερδς συνόδου ό πανιερώτατος μητροπολίτης Νικαίας Πορφύριος και Μελέτιος έ Συρίγος, διδάσκαλος τής μεγάλης εκκλησίας, ό'ς και έπ' εΰσεβέσι και ορθοΐς δόγμασιν παιδόθεν ανατραφείς τε και παιδευθε'ις, και προς τελειότητα βίου και λόγου άχθε'ις κήρυξ, διερμηνευς, και στάθμη τών ορθών τής πίστεως δογμάτων και έ'στι και λέγεται. Το πατριαρχικον δέ τότε έπιφερόμενος πρόσωπον συν πληρέστατη εξουσία και ττ}ς ιεράς άπάσης συνόδου ές Μολδαβίαν, ώς έ'φθημεν εΐπόντες, συν τω Πορφυρίω παρεγένετο. Άφίκοντο δέ και παρά τών 'Ρώσων ό τε 'Ησαΐας Τρόφιμος, και Κονονοβίκιος, και Ξενοβίκιος, ά'νδρες τω οντι θαυμάσιοι και πάση σοφία και επιστήμη κεκοσμημένοι. Τον δέ τής γνώσεως πρύτανιν θεον του όρθοΰ λόγου προστήσαντες ηγήτορα, μετά πολλας ανακρίσεις και αναπτύξεις Γραφών ιερών ές ούτω πέρας χρηστόν την βίβλον προήγαγον, άνακαθάραντες ταύτην αλλότριας γνώμης άπάσης και τής τών νεωτερισμών εκείνων συμφύ[ρ]σεως. Κάκεΐθεν ευθύς προς τους τεσσάρας τών αποστολικών θρόνων ευσεβείς κα'ι ορθοδόξους πατριάρχας εξέπεμψαν οι κα'ι ώς γνήσια και ορθά περιέχουσαν δόγματα, και μηδοπωσοϋν -τής καθολικής και ειλικρινούς τών Γραικών πίστεως διαμαρτάνουσαν άπεδέξαντο, κα'ι τοΤς πάσιν ομοφώνως έκήρυξαν ώς έ'στιν ά'ρα καθαρά κα'ι ανόθευτος. Κυρώσαντες δέ ταΐς σφών αυτών ιδιοχείροις ύπογραφαΐς μετά τών περ'ι αυτούς έκαστος κληρικών, ώς δείκνυνται κα'ι όρώνται, ou- μόνον 'Ρώσων, καΟολικώτερον δέ πάντων τών Γραικών, όρθόδοξον πίστιν αυτήν έπωνόματαν. 'Αλλά ταύτην τύπω μέν προ πολλού οι 'Ρώσοι τή σφών διαλέκτω εξέδωσαν τ.αρ'^ δέ Γρααοις έν χ6φογράφοις κα'ι μόναις δέλτοις τέως άνεγινώσκετο. Ό δέ σοφώτατος, ουχ ήττον δέ κα'ι θεοσεβέστατος κα'ι όρθοδοξότατος έρμηνευς τοϋ ανατολικού και δυτικοΰ κράτους των αυτοκρατόρων, κύριος Παναγιώτης, οία του ημετέρου των Γραικών γένους ές άκρον ζηλωτής, και του ορθοδόξου ημών δόγματος διάπυρος ύπ[ερ]ασπιστής, προς τοΤς άλλοις αϋτοϋ μεγαλοπρεπέσιν έ'ργοις, και τοϋργου τούτου γενέσθαι προστάτης ούκ ώκνησε, του τύπω δηλαδή, και κατά τήν ημών τε και των Λατίνων φωνήν ' (καίπερ πολιτικαΐς φροντίσιν οσαι ωραι ένειλούμενος) οΐκείοις άναλώμασι ταύτην έκδοϋναι, ί'ν' έκαστος τών ευσεβεϊν βουλόμένών δίχα δαπάνης (άμισθ'ι γαρ πασι τάς βίβλους διδόσθαι παρεσκεύασε) κτασθαι ταύτην δύναιτο, κάντεϋθεν, ώς άπο καθαρού και ζώντος ί'δατος και άπο πηγών άλλων σωτηρίου άνιμασθαι έχοι τα τής καθ ημάς εκκλησίας ευσεβή δόγματα, και μή τισιν άλλοις θολεροϊς τών ετεροδοξούντων δόγμασι ξενίζοιτο και έξαπατώτο. Ει δέ και πεζή τή φράσει έκδίδοται (δια το ού μόνον σοφοΐς άνδράσι, [άλλα] και τοϊς πολλοίς εΰξύνετον είναι), ού χρή θαυμάζειν" και γαρ ου προς το άκαλλές τής φράσεως, άλλα προς τήν τών λεγομένων άλήθειαν αποσκοπεΐν δει τον έχέφρονα. Όφείλομεν δέ μάλλον ά'παντες μεγάλας και αθανάτους τάς χάριτας ειδέναι τω άνδρ'ι, προξενώ ήμΐν γενομένω τοϋ τοιούτου κάλου, έκλιπαρεΐν τε το θεϊον άνταποδοϋναι πλουσίως αϋτώ και αθανάτους τάς άμοιβάς έν τή τής άνταποδόσεως ήμερα. Έν Κωνσταντινουπόλει, έν τή -Ι-,μ,ετίρα μονή, Ιτει αχξβ', νοεμβρίω κ'. ΙΙάρθένιος, ελέω θεού αρχιεπίσκοπος Κωνσταντινουπόλεως, νέας 'Ρώμης, και οικουμενικός πατριάρχης. Ή μετριότης ημών μετά κα'ι τής περ'ι αυτήν ίερας τών αρχιερέων συνόδου κα'ι του κλήρου διελθόντες το πεμφθέν ήμΐν παρά τής αδελφής ημών εκκλησίας τής Μικρας 'Ρωσσίας βιβλίον, το έπιγραφήν £χον « 'Ομολογία τής ορθοδόξου πίστεως τής καθολικής και αποστολικής εκκλησίας τοϋ Χρίστου », τήν πραγματείαν αΰτοϋ ποιοόμενον έν τρισ'ι μέρεσιν, εί'ς τε τήν πίστιν κα'ι τήν άγάπην, κα'ι τήν ελπίδα, κα'ι τήν μέν 1. Nous ne croyons pas que cette traduction latine ait ete imprimee, du moins ne Γ avons-nous trouvee citee par aucun bibliographe comme ayant vu le jour. Il est tres probable que c'est celle qui figure en regard de l'original grec dans le Parisinus 1265 de l'ancien fonds grec, dont il sera quesfion plus loin. πίστιν διαιρούν εις τα δώδεκα άρθρα τΐ;ς πίστεως, ήτοι τοΰ ιεροί συμβόλου" τήν δέ άγάπην, εις τας δώδεκα έντολάς και εις λοιπά αναγκαία τής ίερας και θεοπνεύστου παλαιάς τε και νέας Γραφές" και τήν ελπίδα εις τήν κυριακήν φωνήν και τους εννέα μακαρισμους του ίερου ευαγγελίου, εΰρομεν αΰτο έπακάλουθον τοις δόγμασι τής του Χρίστου εκκλησίας, καΙ δμόφωνον τοις ίεροϊς κανόσι, κατ' ουδέν έναντιοΰμενον αυτή, ου το αντικρύ δεύτερον μέρος εις λατινικήν γλώσσαν εμπεριέχεται, και ού διήλθομεν αυτό. Έπικυροΰμεν ουν αύτο μ.όνον το έν tiJ ημετέρα διαλέκτω τυγχάνον, και αποφαινόμεθα γνοίμη κοινή συνοδική πάντα ευσεβή και όρθόδοξον, οντά ύπδ τήν άνατολικήν και άποστολικήν έκκλησίαν, χριστιανδν άναγινώσκειν αΰτο και μή άποστρέφεσθαι. "Οθεν και υπεγράφη εις διηνεκή" τήν άσφάλειαν. Έν έ'τει σωτηρίω αχμγ', μηνι μαρτίω, ήμερα ιά. Ή ιδιόχειρος υπογραφή του παναγιωτάτου οΰ'τως 2χει : Παρθένιος ελέω θεοΰ αρχιεπίσκοπος Κωνσταντινουπόλεως, νέας 'Ρώμης, και οικουμενικός πατριάρχης. Ίωαννίκιος ελέω θεοΰ πάπας και πατριάρχης τής μεγάλης πόλεως 'Αλεξανδρείας και κριτής τής οικουμένης. Μακάριος ελέω θεοΰ πατριάρχης τής μεγάλης θεουπόλεως 'Αντιοχείας. Παίσιος ελέω θεοϋ πατριάρχης τής αγίας πόλεως 'Ιερουσαλήμ. ό Άγκυρας Λαυρέντιος. ό Λαρίσσης Γρηγόριος. δ Χαλκηδόνος Παχώμιος. ό Άνδριανουπόλεως Παρθένιος. δ Βερροίας Ίωαννίκιος. ό 'Ρόδου Μελέτιος. ό Μεθύμνης Κορνήλιος. b Λακεδαιμόνιας Γαβριήλ. δ Χίου Παρθένιος. ο μέγας λογοθέτης τής μεγάλης εκκλησίας Λάσκαρης. δ μέγας οικονόμος τής μεγάλης εκκλησίας Χριστόδουλος. ό μέγας ρήτωρ τής μεγάλης εκκλησίας Μιχαήλ. ό μέγας σακελλάριος τής μεγ. έκκλ. ίερευς θεολόγος. ό σακελλίου τής μεγάλης εκκλησίας Γεώργιος. ό μέγας χαρτοφύλαξ τής μεγάλης εκκλησίας [Ευστάθιος]. ό πρωτέκδικος τής μεγάλης έκκλ. Θωμάς Βλαστός. ό πρωτονοτάριος τής μεγάλης έκκλ. Φίλιππος, ό πρωταποστελλάριος τής μ,εγάλης έκκλ. Κωνσταντίνος. ό λογοθέτης τής μεγάλης εκκλησίας Νικόλαος, δ ύπομνηματογράφος τής μεγ. έκκλ. Κωνσταντίνος. ό δικαιοφύλαξ τής μεγ. εκκλησίας Μιχαήλ. ο λογοθέτης γενικού τής μεγ. έκκλ. Χρυσόσκουλος. Να δίδουνται χάρισμα τοΐς εϋσεβέσι χριστιανοΐς δια ψυχικήν ωφέλειαν του περιφανέστατου και λογιωτάτου ά'ρχοντος κυρίου ΙΙαναγιώτου. Cette premiere edition de la Confession orthodoxe ne tarda pas a etre epuisee. En 1672, on en projetait une seconde, ainsi que cela resulte de la lettre du patriarche ?cumenique Denys, qui se trouve en tete du Parisinus 1265 de l'ancien fonds grec et que nous reproduisons ci-dessous, d'apres ce manuscrit : Διονύσιος, ελέω θεοΟ άρ/ιεπίσκοπος Κωνσταντινουπόλεως νέας Ρώμης και οικουμενικός πατριάρχης1, τοις έντευξομέναις άπασιν όρθοδόξοις, όσοι τοΟ ίεροΟ καταλόγου και τής κοσμικής πολιτείας, χάριν, ειρήνην και έλεος άπό ΘεοΟ παντοκράτορος και κυρίου ημών ΊησοΟ ΧριστοΟ. Πολύς όντως ό τής σωτηρίας καρπός αγαπητός άποφέρεται τής όσημέραι μελέτης των τής γραφικής ιερών πονημάτων διδασκαλίας τοΐς έμμελώς αυτή προσενέχουσιν, ώσπερ και γάρ τις πρόοδος απλανής ϋπερφυώς πέφυκεν οδηγούσα τους προς την οΰράνιον εΰθυδρομοΰντας δόξαν και μακαριον πδσι τέλος έπιμνηστεΰεται" μακάριος γάρ έστι πας ος έν τω νόμω κυρίου μελετήσει ημέρας και νυκτός κατά το γεγραμμένον" έ'νθέν τοι συνορώντες ήμεΐς ou μ.ικρόν τι λυσιτελεΐ-, δυναμενην και την 1. c qui precede est ecrit de la propre main du patriarche Denys. τΐ}ς ορθοδόξου διδασκαλίας ταύτης άνάγνωσιν ήτις προ χρόνων μέν ικανών συντεθεΐσα παρά διδασκάλων ορθοδόξων, δοκιμασθεΤσα δε καΐ άποδεχθεΐσα και κυρωθείσα ϋπο των προ ημών άοιδίμων πατριαρχών, όψέ ποτέ και εις τύπον εξεδόθη σπουδή και επιμέλεια και καταθέσει δαπάνης, μικρόν έ'μπροσθεν, παρά του σοφωτάτου και όρθοδοξοτάτου μεγάλου έρμηνέως.του' ανατολικού και δυτικού κράτους τών αυτοκρατόρων κυρίου Παναγιώτου και υϊοΰ κατά πνεύμα αγαπητού της ημών μετριότητος, ά'τ' εύσεβεία και θεοσέβεια μεθ' όσης ακρότατης σοφίας προέχοντος και ζήλον ενθεον πνέοντος" ης τα τυπωθέντα βιβλία τοις απανταχού χριστιανοΐς αμισθ'ι διανενέμηται προς κοινήν ωφέλειαν του γένους ημών. Τέως μέντοι δαπανηθέντων αυτών τ·?) προς τους ευσεβείς διανεμήσει και πολλών άλλων αποτυγχανόντων τών έξαιτούντων όσημέραι τής λυσιτελούς ταύτης φιλοτιμίας, οΰκ έ'ξω φροντίδων περί τούτου μένειν έγνώκαμεν, αλλ' ήξιώσαμεν τήν του αξιοπρεπέστατου αύτοΰ ά'ρχοντος εΰμένειαν και αύθις άφειδήσαι και άναπληρώσαι τήν ενδειαν δια δευτέρας τών βιβλίων άνατυπώσεως, οΰχ 'ότι γε μόνης άξιωθήσεται φάμενοι μνήμης, τής δια γής πλανωμένης και προσκαίροις ένταυθ'ι ταϊς άκοαΐς συνεφαπλουμένης, άλλα κάκείνης μάλλον τής υπερκείμενης και κρείττονος, δι' ής τα καλά τών έ'ργων συναθανίζεται- όστις οίκοθεν έ'χων τον ζήλον και διάπυρον 'όσην τήν εφεσιν προς εΰεργεσίαν του γένους οϋ παρά θύραν ήκειν άφήκε τάς ημετέρας βούλας, άλλ' υπερβάλλοντος άσμενισάμενος τήν έγχείρισιν παρά χρΨ,μα το έργον, θεού συναντιλαμβάνοντος έξετέλεσε, και πάλιν τυπώσει δευτέρα βιβλίων ούκ ολίγων αριθμόν τοις εύσεβέσιν έπεδαψίλευσε προς τοις λοιποΐς ούχ ήττον και τω ΐδίω προσηκόντως χαριζόμενος διδασκάλω, μή καταλιπεϊν τον εκείνου πόνον άμαυρωθήναι φιλοτιμούμενος· λίαν γαρ έκθύμως εκείνος άμφεπονήσατο ό κυρ Μελέτιος Συρίγος, ώς τής μεγάλης εκκλησίας διδάσκαλος δόκιμος, πατριαρχική ποτέ και συνοδική προτροπή τήν άνακάθαρσιν και διόρθωσιν του προκειμένου βιβλίου. "Αγετε οή , χριστιανοί μου ορθόδοξοι, μετ' ευφημίας δεξάμενοι τήν βίβλον ταύτην τής ορθοδόξου διδασκαλίας ώς ευσεβή κα'ι ψυχωφελή, χάριτας ομολογείτε τω κοινώ αυτώ ευεργέτη και τής σωτηριώδους άεί αναγνώσεως ϊγεσΟε, μηο' όλως άμελοΰντες" έν γαρ τή μελέτη των θείων γραφών ή αιώνιος ζωή προσπορίζεται, ή*ς άπαντες έπιτύχοιμεν έν Χριστώ τω κυρίω ημών' ω ή δόξα εις τους αιώνας, αμήν. Έν ετει αχοβ'. !νδ. ιέ. t Κωνσταντινουπόλεως Διονύσιος. Au feuillet 147 r°, on lit l'attestation suivante : Nous, Charles-Francois Olier de Nointel, conseiller du roy en ses conseils, en sa cour de parlement de Paris, et ambassadeur pour Sa Miijeste tres chrestienne a la Porte othomane, certifions et atestons a touts qu'il apartiendra que le present manuscrit latin et grec * intitule la Confession ortodoxe de l'Eglise d'Orient nous a este mis entre les mains par le sieur Panaiotti, premier interprete de la Porte, qui nous ayant assure qu'il serviroit puissament a etablir la verite du livre du mesme tiltre imprime par ses soins, puisqu'il en est l'un des originaux et que les signatures originelles des patriarches s'y trouvent, nous a prie, par le zele de venger son Eglise des outrages qu'on luy fait, ae faire en sorte que Sa Majeste aye la bonte de l'agreer2, pour la confusion de ceux qui en voudroient douter ; et, comme il s'est fait un point de conscience et d'honneur, a l'imitation des patriarches et prelats de son Eglise, de mettre le fait conteste dans toutte l'evidence possible, il nous envoya l'annee passee une aprobation de ce mesme livre par le patriarche Denis, tenant alors le siege de Constantinople, que nous avons mis a la teste de ce manuscrit3. Touttes ces verites estant constantes nous ne faisons pas dificulte, afin que personne n'en doute, de les confir1. Les deux langues figurent en regard l'une de l'autre. 2. Le manuscrit n'entra que longtemps apres a la Bibliotheque royale. On lit, en effet, au recto du feuillet de garde qui precede le texte, la note autographe suivante : Jay done et fait remettre ce volume qui m'appartenoit dans la bibliotheque du roy, dans laquelle il merite d'estre conserve. Le premier mars Π01, a Paris. L'ar[c/ieveque] duc de Reims. Ce prelat etait Charles-Maurice Le Tellier. 3. C'est celle-la meme que nous venons de reproduire. mer par nostre signature, le sceau de nos armes et le contreseing de nostre premier secrιtaire. Donnι ΰ nostre Palais sur le Canal de la Mer Noire, le onziθme septembre 1673. Olier de Nointel, ambassadeur pour Sa Majestι trθs chrestienne ΰ la Porte othomane. L.-j-S. Par mondit seigneur, Le Picard. Cette Confession de foi a ιtι traduite en diverses langues. Elle fut publiιe en slave ΰ Moscou, en 1696, sous le titre suivant, dont nous devons la transcription ΰ M. I. Pomialovsky, doyen de la Facultι des lettres de l'universitι de Pιtersbourg : KO CAdBtf CTLIA £A"IIOC>ll|IHI.IA, TKHBOTBOpΐlJlΟA, H IIEpd.%\,Ξ>'\li : H ?0?€?·?|??€?1> ??G?????-ΛHUJdrill E£AHKdriU rXpAHdiuerivijpA, MB£AHKdru> KΞΞ3A, ?ίt?? ΒA6βΞ6£HH/I, b«ΰ BEAHKΟA, H MdAUA, Il EtALIA, piUCCIM Gd ?? ecca piUCCΞN, H KCtXl CtBipHklXl CTpdHΟ, IldTpοdpXd : ??? ??G????- Msiξw&wh G??* Nduiemi, IJpEM-6, ?? beamkoau, Klm, /MGβΞH IleTpOBNHt, H3AdA«A TYiJOrpdipCKHrtAl THCHΙHΟ€AVL·, Kl IJpCTBtf- ?>?£?\?>. (Auverso :) ecamkiuam rpdAt Mockb* : bο> Atro ?????t- BOpΙNΟA -3CA : PiKTBd *£ ?G????? lHCd X^Td «dXMS. IHAIKTd A- ?\?]? A\dpTd. npHAdAΙCA *£ K* C£M KIIH3* AEd CAOBd ? HECTEO- EdHΟH ETtΞXl ΞKIUMT., CTdriU OΟjd ΞlUdlllld AdAUCKMIId. (Imprimerie nationale.) Petit in-folio de 118 feuillets, dont les uns sont foliotιs, les autres paginιs. Par l'ιpξtre dιdicatoire on apprend que cette ιdition a ιtι exιcutιe sur la priθre de Barlaam Jasinsky, mιtropolitain de Kiev.-