LE GLORIE GADVTE Dell' Antichissima, ed Augustissima Famiglia COMNENA

  1. (05) BIBLIOGRAPHIE HELLENIQUE XVII TOME DEUXIEME
  2. 455 LE GLORIE GADVTE Dell' Antichissima, ed Augustissima Famiglia COMNENA, Da Maestosi Allori delV Imperial Grandezza. ne' Tragici Cipressi delia priuata Conditione. Nelle quali si scuoprono le Preminenze d'Alcuni Prencipi Sourani, e di moite nobilissime Famiglie da quella originate neir Europa; Gon varie, curiose, & erudite altre Compositioni. Cauate dal buio delV obliuione alla luce del Mondo, DALL' ABBATE DON LOBENZO MIN1ATI, Dottore di Sacra Theologia, e dell' vna, e l'altra Legge, Protonotario Apostolico, & Acad. tra gV Incauti di Napoli, l'Ingelosito. CONSACBATE ΑΙΓ Immortalita del Glorioso Nome delia Sacra Maesta, del Cattolico, Grande, e Pio, D.FIL1PP0 QVABTO AVSTBIACO, Be delie Spagne, Imperador dell' Indie, e Monarca Gloriosissimo. In questa Seconda Impressione corrette, ampliate, & ornate di moite figure in rame. IN VENET1A, Per Francesco Valuasense, M.DC.LX1II. CON LICENZA, E PBIVILEGIO. In-folio de 34 feuillets non chiffres, y compris les gravures, 218 pages, 1 feuillet blanc et un grand tableau genealogique grave en taille-douce. La disposition du titre n'a ete conservee que pour les quatre premieres lignes seulement. Collation du volume : Feuillet 1 : Gravure representant des portiques au dessus des- quels planent cinq anges, dont l'un se pose sur la tete une couronne ¦mperiale, tout en serrant dans sa main droite un rameau de laurier, et dans sa gauche un sceptre ; un second ange tient de la main gauche un encrier, et de la droite il trace sur un voile les paroles suivantes : Scrvtamini scriptvras, qvia ill*: svkt qvje testimoN)vm PEiiHiBEXT de MK. loan : 5. Les trois autres anges soutiennent le voile, et l'un d'eux tient, en outre, ou ιcusson oω figurent les armes des Comnθnes. Cette gravure n'est pas signιe. Feuillet 2 : Le titre, tirι en rouge et noir et ornι d'une couronne impιriale. Feuillet 3 : Ιpξtre dιdicatoire de Laurent Miniati ΰ Philippe IV, datιe de Naples, le 7 janvier 1650. En tκte de cette ιpξtre, il y a une fort belle gravure signιe : G. Castellus sculp. On y voit deux moines dominicains, dont l'un se prιcipite ΰ la rencontre d'un personnage ΰ cheval, sans doute Philippe IV, lequel a le front ceint d'une couronne de laurier et est accompagnι [de gens armιs; au dessus, deux anges soutiennent l'ιcusson de Philippe IV, et l'un d'eux souffle dans une trompette ΰ laquelle est suspendue une banderole ou on lit ce distique : Sol ubi diffundit radios, ibi rιgnβt Iberue, Rιgnβt uterque solo, rιgnβt uterque polo. Feuillet 4 r° : Piθce de neuf distiques de Laurent Miniati ΰ l'adresse de Philippe IV. Feuillets 4 v° ΰ 5 r° : Avis italien de Laurent Miniati au lecteur. Feuillets 5 v° ΰ 6 r° : Lettre de Miniati en latin Pro declaratione frontispicii adressιe D. Michaeli Cabanilio duci S. Ioannis Rotunni & principi Acad. Oliosorum Ncap. datιe de Naples, ides de novembre (13 novembre) 1650. Feuillets 6 v° ΰ 9 v° : Diverses piθces de vers ΰ la louange de Laurent Miniati. Feuillet 10 : Superbe portrait de Vincent Gomxθne. Il est reprιsentι ΰ mi-corps, en habit de religieux dominicain, la tκte coiffιe d'une calotte et lιgθrement tournιe vers l'ιpaule gauche. En dehors et au dessus du mιdaillon, ΰ droite : un violon avec son archet et la devise Ictibus dulcisonat; ΰ gauche, une sphθre annulaire avec un compas et la devise In labore quiescit ; ;iu milieu, dans un cartouche, une composition allιgorique 'paysage, oiseau volant vers une ιtoile, etc.) avec la devise Operosus amor. Autour du mιdaillon : Effigies IlEVERENDISS. P. F. VlN'CE.NTIl COMNKXI S. THEO. MAG. 011D. PH/ED. jetβt. sv,k lxiii. Sur le cτtι droit du mιdaillon, une pancarte porte l'inscription suivante : Dictum Adm. Rdi. l'[at]ris Fr[atr]is Francisco Porcelli ΰ Neap. S. Tlt.Magistri Ord. Prœd. ad Effigiem supradictam : Hac quis in effigie ? Comnenus. Origine qualis ? Regius est. Quantus nomine ? Cerne libros. Au dessous du cadre, les armoiries de Vincent Comnθne, de chaque cτtι desquelles sont empilιs trente-et-un volumes composιs par lui et'portant chacun leur titre. Enfin, tout en bas : D. Carolus Caracciolus Neapolitanus, eques S" Iacobi, effigiem liane animo suo iamdiω inscutptam sere incidi curavit, anno M.DC.LUI. Et la signature du graveur : lac. Ruphonus sculp. Feuillet 11 : Eloge latin par Thomas Valuta du susdit portrait de Vincent Comnθne. Feuillet 12 r° : EIDEM PRO MAIESΟATE CORPORIS EPIGRAMMA P.M.F. MICHAELIS AGAPITI TRAPEZVNTLVI, ORD, EREMIT. S. AVGVSTINI. Quod'tua te virtus tollat, quod Pallnda vincas, in te fida hominum vota animique cadunt : corpore cœsareo prsestes, Comnene, quod ore ostentes regem, regia sceptra decent : ? faciem imperio dignam ! tibi purpura regis alba haie foοtassis purpura vestis erit. Ce Michel Agapitos, originaire de Trιbizonde, appartenait ΰ la Colonie grecque de Malte. Il ιtait entrι dans la Congrιgation des Somasques (soumise par Pie V ΰ la rθgle de saint Augustin). Voici la courte notice que lui consacre, sous le n° 112, folio 23 v°, la Chronique (inιd.) du Collθge grec de Rome, dont il avait ιtι ιlθve : Michel Agapito Maltese θ stato d'indole buona, studio logica e parte dιlia fisica, poi diventω religiose de clerici rcgolari di Sommaschi. Al prιsente vive in delta re/igione, essendo stato in collegio sette aniti. Sur le mκme feuillet r°, commence un ιloge latin de Vincent Comnθne par Cornιlie Pisani, noble vιnitienne, prieure du monastθre de Sainte-Catherine de Venise. Feuillet 13 v° : Composition allιgorique ΰ pleine page, prιsentant le mκme motif que celle qui occupe le cartouche placι au dessus du portrait de Vincent Comnθne (voir plus haut, page 152). Elle est signιe : Ruphonus sculp. On en trouve la description dans les feuillets 14 r° ΰ 15 v°. Feuillets 14 r° ΰ 15 v° : Mercurialis reverendissimi palris magistri fratris Vincentii Comncni ex Prxdicatorurn Ordine in Otiosorum Academia Ecstatici Stellarius, per Ioannem Franciscum a lesu Pauperum Matris Dei Scholarum Piarum, humaniorum litterarum primarium professorem & Acad. [ncautum, dilucidatus. Feuillet 16 r° : Un anagramme et une ιpigramme en latin de Lucas Caroluccius, chanoine d'Altamura, ΰ la louange de Vincent Comnθne, et un Avis en italien au lecteur par Antoine Basso, doc- teur en droit civil et canonique. Feuillet 10 v° : Lettre italienne de Vincent Comnθne, datιe de Rome, le 9 janvier 1037, par laquelle il remercie Jean-Baptiste Manso, marquis de Villa, de l'avoir fait ιlire membre de l'acadιmie napolitaine des Otiosi. La lettre est suivie d'un sonnet italien du mκme Comnθne, adressι ΰ Manso et qu'il dit avoir mis moins d'une heure ΰ composer. Feuillets 17 r° ΰ 20 r° : Indication des compositions acadιmiques de Vincent Comnθne, dont la plus ancienne porte la date du 7 fιvrier 1037, et la plus rιcente celle du 20 mai 1040. Le bas du feuillet 20 r° est occupι par un Avis en italien adressι au lecteur. Feuillet 20 v° : Quatre sonnets italiens, dont deux de Vincent Comnθne. Au bas de la page, un Avis italien au lecteur. Feuillet 21 r° : Frontispice gravι en taille-douce et reprιsentant une Renommιe : 11 est signι : G. Caslcllus, et porte ce titre abrιgι : IL RAMO PIV PRINCIPALE DEL GRAND' ALBERO Genealogico, et Historico Dell' Antichissma et Augustiss"1'' FAMIGLIA Ct)MNfοNA. Le verso est blanc. Feuillet 22 r°. Au recto de ce feuillet commence la Premiθre partie du volume avec, ce litre : I. LA VER1TA ESSAMINATA, 1NTORNO Al Ramo piω principale (Jell' Imperial' Albero COMNENO, Hislorico, e Genealogico; Composta, e distesa in sedici Generationi, clie toccano i tempi correnti, UA MONSIGNOR D. FRABENEDEΟTO ORSINI, VESCOVO D'ALESSIO, De' Minori Osseruanti di S. Francesco, dιlia Prouincia di Ragusa. E per ordinκ delta Santitΰ di No.stro Signore, VRBANO OTTAVO, Fω lettβ, I· ssaminata, & Approuata con applausi, Da Monsignor GIO. MATTEO Gariofilo, Arciuescovo d'Iconio, famoso Historico Greco, Da Monsignor GIOVANNI Ciampoli, Secretario de' Breui di N. S., Da Monsignor LEONE Allaci, da Monsignor LVCA Ostenio {sic), E d'alcuni altri llistorici i piω singular! di Roma. DEDIOATA Alla Sacra Maostΰ Cattolica DI D. FILIPPO QVARTO AVSTRIACO, II Grande, ed il Pio, Rθ dιlie Spagne, Imperadore dell' Indie, e Monarca Gloriosissimo. Feuillet 22 v° est blanc. Feuillet 23 r° : En tκte les armes de Philippe IV, gravιes en taille douce. Vient ensuite une ιpξlre dιdicatoire en italien, qui se termine au verso; elle est datιe de Naples, 3 juin 1635, et signιe : D. Alessio Comneno, Prencipe di Trabisonda. Feuillet 24 r° : Compositions diverses en l'honneur du livre, parmi lesquelles nous citerons ce sonnet en latin : Stirps Comneiia quidem Celebris (spectabilis Hιros) Durius ? pravo Mahometo oppressa flagellis, Ac supcrata feris per castra tyrannica bellis, Nunc radios privata tuos veneratur Iberos ; En pompas celebrare tuas hortatur Homeros, En modulis titulos extollit ad astra tenellis, Concinit en castis praeclara trophaea labellis, En tua sceptra colit fulgentia, serta, galcros. Hic sub rite tuis aquilinis praedita palmis Auspiciis summis, lautis turrita coronis Exurgat, vigeat Phœbseis inclyta psalmis. Cornua confringas othomanica, Cynthia donis Orba sit assyriis mandes : Comnena sub almis Per te fama decet resonet per saecula zonis. Feuillet 24 v° : Jugement portι sur La verita essaminata, etc., par le Fr. Paul Caracciolo, datι de Rome, le 6 avant les calendes de mai (26 avril) 1636. Imprimatur du Frθre Nicolas Riccardi, de l'ordre des frθres Prκcheurs, maξtre du sacrι Palais apostolique. Permis d'imprimer des Rιformateurs de l'universitι de Padoue, datι du 30 janvier 1661. Feuillet 25 : Avis au lecteur en italien du Fr. Michel de Torres, Napolitain, maξtre en thιologie, ιvκque de Potenza, acadιmicien incautus, de l'ordre des frθres Prκcheurs. Feuillet 26 r° : Ιpigramme du mκme Michel de Torres ΰ la louange de Vincent Comnθne. Sonnet de Vincent Comnθne ΰ Michel de Torres pour le remercier d'avoir honorι avec sa plume les grandeurs de l'impιriale maison des Comnθnes. Feuillet 26 v° : Ιpigramme de Vincent Comnθne ΰ Michel de Torres (sept distiques). Explication du frontispice reprιsentant une Renommιe, lequel occupe le recto du feuillet 21 (en italien). Feuillet 27 r° : Un sonnet, une ιpigramme et un quatrain sur le frontispice du feuillet 21 recto. Le quatrain porte cet intitulι : Ad Iconeni Faillie tubnm frangcnds tetrastichon D. Io. Fmncisci Savari, Melitensium arcMdiaconi & acad. incauti. Feuillets 27 v° ΰ 28 r° : Une ιlιgie sur la famille Comnθne par le P. Joseph de la Visitation, prκtre des Ιcoles pies, provincial du royaume de Naples. Elle est dιdiιe ΰ Vincent Comnθne (31 distiques). Feuillet 28 v° : Un anagramme et une ιpigramme de Lucas Caroluccius ΰ la louange de Laurent Miniati. Feuillet 29 : Une lettre de Benoξt Orsini, ιvκque d'Alessio, ΰ Pierre Benessa, secrιtaire d'Ιtat d'Urbain VIII, datιe de Rome, 9 avril 1636. Feuillet 30 r° : Sonnets ΰ la louange du livre, le premier anonyme, le second par Charles Spinola, chanoine rιgulier de Latran. Feuillet 30 v° : Sonnet ΰ la louange de l'auteur par Louis Ficeni, de la Congrιgation de S. Philippe de Neri. Cinq distiques latins Pro servando fortunai moderamine, par Desiderius Nenchus, Ragusain, de l'ordre des frθres Prκcheurs. Immιdiatement aprθs ce feuillet 30, on trouve un tableau gιnιalogique gravι en taille-douce et d'un format un peu plus grand que celui du volume. Il est intitulι : PRIMARIVS COMNENORVM FAMILI/E ARBOR1S RAMVS. Feuillet 31 : Gravure en taille-douce, en tκte ae laquelle on lit : Hic apposita habes quatuor Patcrnœ Fa m il ice later», quia-in antecedent! Arboris Ramo cum propriis insignibus insert non potucrunt. QVATVOR PATERNA STEMMATA. Au dessous ligurent les armes des Comnθnes, des Lascaris, des Anges et des Palιologues. Signature du graveur : /. lξup/ionus sculp. Feuillet 32 : Gravure en taille-douce, en tθte de laquelle on lit : Hic pariter annexa vides quaterna Materni generis 1 (itιra, quia vna cum propriis insignibus ob loci angustiam inscribi non potuerc. OVATVOR MATERNA STEMMATA. Au dessous figurent les armes des Ohmuchievich, des Bogascinovich, des Cihorich et des Costagnich. Signature du graveur: /. Rupbonus sculp. Feuillet 33 : Gravure en taille-douce, en tθte de laquelle on lit : Quatuor hxe Paterni Generis steinmata ex aliis octo desumpta sunt quse ill""" ac Reverend""" Prœsul D. Frater Thomas Vrsinus, ex Divi Francisci Minorum Observantio, Antivarensis Archiepiscopus Regnique Servise Primas, anno Domini 1600, die 9 feb. instante Domino D. Petro Comneno quamplurimorum fide dignorum testium irrefragabili ac vero testimonio approbavit. Sign. /. Ruplionus sculp. Feuillet 34 : Gravure en taille-douce, en tκte de laquelle on lit : Quatuor materni generis insignia ex illis octo decerpta fuerunt quse anno Domini 158!? die 6 maii III""" 'et Revmus Dominus totius Bossinx Argentina? Regni Episcopus D. Antonius Matthsei, rogatu Domini D. Petri de Iueglia Olimucliievich, D. Helense Ohmuibievih (sic) fratris, innumeris fere singularibus testibus veritatem cum iuramento affirmantibus testata et comprobata reddidit. Sign. I. Ruphonus sculp. Page 1. Vignette d'en tκte gravιe sur cuivre et signιe Ruphonus sculp. Au-dessous, le titre La Veritΰ essaminata, etc. Page 10 on lit : Ghi desidera vedere piω chiaramente questa Genealogia, vegga l'Albero gιnιrale di quest' augustissima famiglia Comnena, il quale incomincia da Enea sudetto, e continua per dritta e continuata linea e successione masculina da padre in figliuolo, e da figliuolo in nipote, insin' al giorno d' hoggidi nella persona d'AIessio Comneno, ch' al prιsente vive, figliuolo legitinio e naturale di Pietro Comneno, nel quale finisce la sesta dιcima generatione, composto e dato in stampa dal sig. Leone Allatio, soggetto eruditissimo, e perciτ fu fatto custode dιlia famosa libraria Vaticana, sotto questo titulo : De Regia, Imperatoriaque Origine Serenissimae Familiae Comnenœ, Quse appellata prius fuit Siluia, turn Iulia, Postea Flauia, & hodie Comnena. Viget, extatque nunc haec Vetustissima Arbor In Alexij Comneni Trapezuntis Principis Augustissima Domo. Ex ea enim plurimorum Principum origo, Et multarum Familiarum Illustrium deriuatio elucescit. Omniaque summa diligentia, studio, & labore deduxit Fretus antiquis lapidibus, Grauissimis scriptoribus, Ac tot publicis, priuatisque Documentis,Nec non Auctoribus ijs prsecipue, Qui Imperatorum Genealogias litteris Consignarunt. Leo Allatius Grœcus, Historiarum Professor, & Custos Bibliothecae Vaticanae. Nota bene. Les deux lignes prιcιdentes n'en forment qu'une seule dans l'original. A la page 132 commence la biographie d'ALEXis Comnθne, fils de Pierre et d'Hιlθne Ohmuchievich-Gargurich, nι ΰ Naples le 23 avril 1590. Il prit le nom de Vincent en entrant dans l'ordre de S. Dominique. Nota bene. On trouvera cette biographie de Vincent Comnθne ΰ la suite de la description du prιsent volume. Aux pages 138-139 figure la liste suivante de ses ouvrages : 1° Grammatica quinque linguarum, scilicet illiricœ, graecre, latin», italicre et hispanicse. 2° Interpretationes in Rhetoricam Ciceronis. 3° Discorsi academici. 4° Dialoghi curiosi dιlie scienze piω occulte. 5° La Forma copiosa dιlie lettere. 6° Il Cielo Stellato, orationi panegiriche, in Iode di diversi santi dιlia sua religione. 7° La Trasformatione dell' Anima, Quaresimale. 8° Il Rosario con quindici Prediche, che contengono i quindici Misterii, gaudiosi, dolorosi e gloriosi. 9° La Bilancia del Tempo e dell' Eternitΰ. 10° Commentaria super Poeticam Horatii. 11° L'Armonia lirica, canzoniero. 12° L'Istabilitΰ dιlia Fortuna, comedia. 13° David Comneno scannato con sette suoi figliuoli, tragιdie. 14° Il Pescator vedovo, tragicomedia maritima. . 15° San Vincenzo Ferrerio, poema sacro. 16° Un volumetto di varie poιsie, in lingua illirica. 17° Affetti ossequiosi, divisi in prelati, cavalieri e dame. 18° Oracolo overo Partenope felicitata, epitalamio. 19° Appendix in universam Logicam. 20° Observationes cum suis clifοicultatibus super totam Philosophiam naturalem. 21° Dilucidationes in duodecim libros Metaphysicorum. 22° Explicationes in Aphorismata Hippocratis. 23° Commentaria super universam Philosophiam moralem. 24° Annotationes in Geometriam, Arithmeticam, Musicani et Astrologiam. 25° Theologia Thomistica Speculativa. 26° Theologia Thomistica Moralis. 27° Clavis aurea iuris civilis atque canonici. 28° Encyclopedia Pythagorica. 29° II Viaggio del Mondo. 30° Ricordi Politici per saper vivere nolle Corti de' prencipi grandi, cavati da i piii celebri autori greci, latini &italiani. 31° Risvegliamento a' prencipi christiani contro il Turco. 32° Apparato del Cielo e della Terra. 33° Lumi del Cielo, Devotioni. A la page 143 commence une piθce de vers ainsi intitulιe : Lamento dιlia Fama per la gran caduta delV Antichissima & Augustissima Famiglia Comnena, canzone del signer Simone ???t??, dottore medico, filosofo e teologo, oriundo da Trabisonda. Elle finit ΰ la page 144. Pages 145-146 : Lettre de Pierre Renessa ΰ Vincent Comnθne, dalιe de Rome, 27 aoϋt 1686, oω il l'informe que l'Histoire de la branche des Comnθnes par Orsini est imprimιe « con grandissimo gusto de' virtuosi ». Il lui dit que le pape Urbain VIII a fait examiner l'ouvrage par Jean-Matthieu Caryophyllis, archevκque d'Iconium, Jean Ciampoli, secrιtaire des brefs, Luc Holstenius et Lιon Allatius. Enfin il ajoute, en parlant d'AUatius : « Il detto monsignor ha determinate (havendo giΰ fatta la fatica) di far' un altro libro piω grande assai di questo in lingua latina, per maggiore commoditΰ de' forestieri, il quale abbracciarΰ tutto l'albero Comneno, sotto titolo : Flaviie hoc est Comnenœ gentis Vicissitudines, a competenza di quell' altro suo rivale, ch' intitolτ il suo libro con questo conspicuo Vetustissimse ac Augustissimae Comnenae Gentis Catastrophe, Ab Efflorenti Imperatoriaξ Celsitudinis Maiestate, In Tragicos exitus, Insidioso nouercantis Fortunιe ludibrio, Miserabiliter dilapsœ. Ab Abbate N. Groecarum rerum Professore, In Orbis Theatrum, Velut in Scsenam, Hoc Libelio prolatœ. Deuxiθme partie. II. BREVE DISCORSO GENEALOGICO DELLA Antichissima, e Nobilissima Famiglia OHMVCHIEVICH GARGVRICH, ESPOSTO Nel Teatro del Mondo quasi in Scena, DA FRANCESCO DE PETRIS, PATRITIO NAPOLITANO Dottore nell' vna, e l'altra Legge, & Academico Otioso, detto il Benguidato. In-folio de 3 feuillets non chiffrιs et 29 pages. Le premier feuillet est occupι par un beau frontispice qui reprιsente le Temps avec ses attributs. On y trouve un abrιgι du titre , que nous venons de reproduire et il est ainsi signι : Joan, Batt[isi\a Bonacina Medio!, sculp. Romas. Le feuillet 3 est occupι par une ιpξtre dιdicatoire de Francesco de Pιtris, adressιe ΰ Vincent Comnθne et datιe de Naples, le 29 septembre 1645. Troisiθme partie. III.TESTIMONII FEDELISSIMI Dell' Opθre Egregie, eChristiane; & dell' antichissima Nobiltΰ DEL REVERENDISSIMO PADRE MAESTRO FRA VINCENZO COMNENO DELL' ORDINE DE' PADRI PREDICATORI, FragV Academici 0dosi detto YEstatico, e Prencipe delV Academia de Signori Incauti di Napoli. ESPOSTI ALLA LVGE DEL MONDO, A confusione de maligni, nemici dιlia veritΰ. DAL SIGNOR CARL' ANTONIO STELLA, Dottore nell' vna, et l'altra Legge, & Academico Incauto, detto llnstabile. In-folio de 2 feuillets non chiffrιs et 19 pages. Le premier feuillet est occupι par un beau frontispice, signι Antonius Angιlus Flauius Eques Inu\cnit\ : Petrus Piccinus Venetus sculpsit. Quatriθme partie. IV. COMPENDIOSA, Y VERDADERA RELACION DE LOS SERVICIOS HEGIIOS, Assi en la Armada Real del Mar Oceano, como en las passadas reboluciones de la Ciudad de Napoles, A la Real Corona de la' Augustissima Magestad DEL REY NVESTRO SENOR D. FELIPE QVARTO, El Catolico, el Inuencible, el Grande, el lusto, y el Pio ; Inclito decoro de las Mages, tades, Poderosissimo Atlante,y Inuictissirno Monarca de los dos Mundos. POR EL PADRE FRAY VINCENTE COMNENO, Maestro en Sacra Theologia, de la Orden de Santo Domingo, y de sus praeclaros Antecessores, QVE SON ABVELO, TIO, PRIMOS, Y DE D. ALEXO COMNENO El moηo, Principe de Trapisonda. Sacados de sus autenticos, y originales papeles, y de algunos Historiadores impresses, en esta Secretaria de Estado, y Guerra, Be Orden del Excellentissimo Sehor EL SENOR D. INIGO VELEZ DE GVEVARA, Y TASSIS, Conte de Onate, y Villamediana, Virrey, Lugarteniente, y Capitan General del Reyno de Napoles. In-folio de 4 feuillets non chiffrιs et 83 pages. Le premier feuillet est occupι par un fort beau frontispice signι lacobus Thouenot (sic) sculp. 1650. On y lit un titre plus abrιgι que celui reproduit ci-dessus. Le feuillet 3 est occupι par une ιpξtre dιdicatoire ΰ Philippe IV, SlULIOaRAPHIE HELLΙNIQUE » — H datee de Naples, 4 aout 1650, et signe : D. Constantino Comneno, prencipe di Trapisonda. Cinquieme partie. V. DISCORSO ACADEMICO SOPRA D'VNA ROSA FRA LE SPINE, CO'L MOTTO, ΤΟΣΑΪΤΑΙΣ ΙΙΑΗΓΑΙΣ ΜΙΑ ΑΝΤΙΣΤΑΜΑΙ (sic), che in Latino vuol dire, TOT ICTIBVS VNA RESISTO. IMPRESSA DI D. ALESSIO COMNENO POSTVMO, Prencipe de Trapisonda. COMPOSTO DAL P. FRA TOMASO IERINICH, Professore di Filosofia, e di Sacra Theologia, Academico Incauto, detto l'Inuigorito, Vicario Generale della Congregatione di Ragusa dell' Ordine de' Predicatori. In-folio de 2 feuillets non chiffres et 17 pages. Le premier feuillet est occupe par une belle gravure au milieu de laquelle on voit une rose avec, au dessous, une couronne imperiale et les armes des Gomnenes. Dans la partie superieure : un aigle bicephale tenant dans ses becs et ses serres un ruban ou se lit la devise TOT ICTIBVS VNA RESISTO. Cette jolie composition est signee : I. Antonius Ang* F* Equcs In. Petrus Picinus Vendus sculpsit. La page 1 contient une epitre dedicatoire en italien de Carlo Caracciolo a Vincent Comnene, datee de Naples, 23 juin 1650. La page 8 est entierement gravee (/. Ruphonus seul.) et ainsi intitulee : ψ™ Patri, nobilissimo Viro, litterarum humaniorum studijs clarissimo, Concionatori eximio, et sacra; Theologice pr?stantiss"10 Magistro, F. Vincentio Comneno, ordinis Pr?dicatorum, Sextuplex Anagramma purum a Planetis decantatum. Et au dessous de la figure : ANAGRAMMATON COMPENDIVM. Vnicus en, Gustos, Numa, Pan, Numenquc triumphas, Mentis compos, Amor, Vita, Decorque uiges. D. Lucas Carolucius Canonicus Altamuranus, et Academicus Incautus. D.D.D. Sixiθme partie. VI. GIVOCHI DI FORTVNA, Esposti in noue lingue, le piω nobili, e piω fiorite del Monde- ; COME A DIRE, IT ALI AN A, LATIN A, SPAGNVOLA, FRANCESE, Greca, Hebrea, Illirica, Arabica, e Persiana, In piω diuersi, e Poetici Giuochi, d'alcuni dιlie piω dotte Muse d'Europa, CON UOCCASIONE DELLA MISEHABILE CADVTA delV Anlichissima, & Augustissima Famiglia COMNENA Dagl' Imperi. In-folio de 2 feuillets et 8 pages ; 1 feuillet et 22 pages ; 1 feuillet et 32 pages (dont la derniθre est par erreur chiffrιe 20) ; 1 feuillet et 27 pages; 1 feuillet et 37 pages. Collation de la sixiθme partie : Feuillet 1 : Une gravure qui reprιsente le Temps et la Fortune (avec leurs attributs) en train de jouer aux dιs sur une tablette que supporte une sphθre et que tient d'un cτtι un enfant ailι. Sur la sphθre, on lit : Giuochi di Fortuna. Cette composition est signιe : loan. Batl[ist]a Bonacina Mediolanen. Sculp. Romse. Feuillet 2 : Le titre. Pages 1-2 : Ιpξtre dιdicatoire en italien adressιe ΰ Alexis Comnθne, prince de Trιbizonde, par Robert Mollo, imprimeur, et datιe de Naples, 19 mars 1647. Page 3 : Avis au lecteur en italien par Paul Caracciolo. Pages 4 ΰ 8 : Discorso academico sopra il nome dell' opera intitolata Giuochi di Fortuna, composι par Thomas Sersale, Napolitain, clerc rιgulier, etc. etc. Viennent ensuite : 1° GIVOCHI DI FORTVNA In Lingua Italiana. Comprenant 1 feuillet et 22 pages. La page 1 est occupιe par une ιpξtre dιdicatoire en italien adressιe ΰ Alexis Comnθne, prince de Trιbizonde, par Jean-Baptiste Arata, et datιe de Naples, 6 janvier 1646. 2° IOCI FORTVNJE In Lingua Latina. Comprenant 1 feuillet et 22 pages. La page 1 est occupιe par une ιpξtre dιdicatoire en latin adressιe ΰ Alexis Comnθne le jeune, prince de Trιbizonde, par « Ioannes Franciscus Savarus, Miletensium Archidiaconus », et datιe de Naples, 25 mars 164G. 3° IVEGOS DE LA FORTVNA En Lenguaje Espanol. Comprenant 1 feuillet et 27 pages. Les pages 1-2 contiennent une ιpξtre dιdicatoire en espagnol adressιe ΰ Alexis Comnθne, prince de Trιbizonde, par Franηois de Vargas, et datιe de Naples, 27 fιvrier 1646. 4° ΟEVS DE FORTVNE En Langue Franηois[e]. Comprenant 1 feuillet et 34 pages. Les pages 35 ΰ 37 sont occupιes par des Avis de l'imprimeur. Les pages 1-2 sont remplies par l'ιpξtre dιdicatoire suivante : A MONSEIGNEVR EXCELLENTISSIME MONSEIGNEVR ALEXIS COMNΘNE, PRINCE DE TRABISONDE. Monseigneur, le motif qui m'oblige ΰ presenter ΰ Vostre Excellence ce petit ouvrage de Poιsie, que j'ay composι en nostre langue, est que je sηay que vos Ancestres ont eu toujours le cœur franηois, & que vous, estant hιritier de leurs vertus, avez succι avec le laict cette mesme inclination, qui semble estre comme naturelle ΰ tous ceux de vostre Race. C'est ce qui me fait espιrer que vous aggreerez le dessein que j'ay eu de remettre en son jour le trθs cιlθbre nom des Comnθxes, & de relever la splendeur impιriale de cette trθs ancienne et trθs auguste famille, qui, apprez avoir fourni plus de huictante empereurs et impιratrices, avec cent cinquante roix & reynes, qui ont commandι durant mille ans & davantage, outre un nombre presque infini d'autres principautez & seigneuries qu'elle a possιdι avec grand ιclat, se void maintenant decheue de son rang & privιe de ses Estais, & ce depuis l'an 1462, par la tyrannie de Mahomet second, qui fist des grandes conquestes sur les chrιtiens ΰ l'occasion des guerres qui estaient pour lors entre les princes catholiques. Ce n'est pas pourtant que j'aye entreprius de faire une exacte recherche, ni un dιnombrement precis de vostre longue gιnιalogie, puisque les plus diserts orateurs et les premiers poθtes du temps en langue grecque, latine, toscane, espagnole, hιbraοque, illirique, turquesque & arabesque, ont exercι la dιlicatesse de leur plume sur un subject si fιcond, et, sans aller plus loin, ce prodige d'ιloquence, le Reverendissime Pθre Vincent Comnθne, vostre cher oncle, (fui a mis en lumiθre tant de volumes sur presque toute sorte de sciences dans la douceur de son style ordinaire, s'est surpassι soy mesme en la tragιdie qu'il a composιe & intitulιe David Comneno scarinato. Il me suffit de dire que vous descendez des Empereurs d'Orient, & que vous estes petit nepveu du grand Alexis Comnθne posthume, nepveu de David Comnθne, dernier empereur de Trahisonde. En cette qualitι je veux vous recognoitre pour souverain de cet empire, comme estant le plus proche de cette couronne. Et, bien qu'Ottoman s'en soit rendu le possesseur depuis tant d'annιes, c'est par une usurpation tyrannique, vous seul en estant le successeur legitime par le droict de vostre naissance. Ce gιnιreux prince, dont vous portez le nom et tirez l'origine, armι du zθle de la foy, vint autrefois ΰ Rome se jeter aux pieds du pape Pic cinquiesme ΰ dessein de porter efficacement Sa Sainctetι a joindre ses armes ΰ celles des autres princes chrestiens pour s'opposer aux progrez de l'insolence du Turc, ΰ l'imitation de son pθre Alexis, cousin germain du mesme David empereur, qui moyenna pareillement envers le pape Pie deuxiesme cette tant fameuse ligue des princes catholiques contre Mahomet second, laquellejξust rιussi sans doubte ΰ l'avantage de l'Eglise, si elle nveust estι interrompue par la disgrace de la mort du pape dans la ville d'Ancone. Et vous, imitant le zθle de ces deux grands capitaines, vous joignez vos armes ΰ celles des Vιnitiens dans les emplois les plus considerables, dont cette Rιpublique honnore vostre mιrite, poui combattre l'orgueil de la puissance ottomane. Vous avez gra\ en charactθres d'or si avant dans votre cœur la constance & la piιtι de vos ayeulx qui ont souffert glorieusement le martyre & se sont rendus encore plus segnalez par l'effusion de leur sang que par le lustre de leur pourpre impιriale, que vous faictes trophιe de combattre soubz l'ιtendard de la croix pour la defense de la foy catholique. C'est ainsi que, fortifiant vostre courage du bouclier de la religion, vous pouvez hardiment aller contre l'ennemi commun du christianisme, & par mesme moyen conquιrir de nouveau un empire qui vous appartient dιjΰ, je veux dire vostre Trabisonde. Ce sont les vœux, Monseigneur, d'une personne qui vous honnore parfaictement & qui estime ΰ grande gloire de pouvoir se qualifier De vostre Excellence Le trθs humble & trθs obιissant serviteur, Fr. Jean-Baptiste Marye, de l'Ordre des Minimes. Du Royal Convent de la Trinitι du Mont, ΰ Rome, ce sixiesme apvril 1646. A la page 35, il est dit que Jean-Baptiste Marye ιtait « sacra? theologiae magister, ordinis Minimorum sancti Francisci de Paula, natione Gallus, patria Brivatensis in Arvernia, etc., etc. » Pages 3G-37 se trouve un avis de l'imprimeur auquel nous empruntons ce qui suit : Sono non men leggiadri i componimenti et arguti i pensieri spiegati in altre cinque lingue, greca, ebraioa, illirica, arabica e persiana, da persone dottissime e d'alto ingegno, corne sono : Nella greca, l'eccellentissimo signor Giorgio Mvsalo, dottore in medicina; il Padre D. Arsenio Cali.vdio, monaco di san Basilio Magno; l'illustrissimo e reverendissimo signor don Fiuncesco Gozadino, vescovo di Xanti e di Cefalonia ; l'eccellentissimo signor Simoxe ???,t??, dottore in medicina'· l'illustrissimo e reverendissimo signor D. Leone Allacci, prelate dell una e l'altra segnatura : il sionm· G,^„„. ?.' ? * ? » , u bignoi (jionci Gmppabio, dottore new' una e nell' altra leoοrp · «t ;i ,.« j· · lcbSe > et ?' reverendissimo signor D. Vittorio Cobifeo, dottore di sacra theologin. Nella cbraica, l'illustrissime e reverendissimo monsignor vescovo di Campagna ; il Incauti di Napoli. FATTO Per le felicissime nozze de' Serenissimi Sposi REGI DELLE SPAGNE, IMPERADORI DELL' INDIE, ? GRAN MONARCHI DEL MONDO, D. FILIPPO IV. ? D. MARIA ANNA AVSTRIACI ; Sempre Gloriosi, Sempre Forlunati, e Sempre Augusti. In-folio de 2 feuillets et 71 pages. Le premier feuillet est occupι par une composition allιgorique signιe Jacobus Thouuenot Sculp. On y lit un titre abrιgι ainsi conηu : ORACOLO ouero PARTENOPE FELICITATA EPITALAMIO Con altre Rime del P[ad]re M[aest]ro COMNENO. Les pages 1-2 sont occupιes par une ιpξtre dιdicatoire en italien adressιe ΰ « D. Indico Vκlez di Guevara e Tassis, conte d'Ognate e Villa Mediana, signor dιlia casa di Guevara e d'Orbea, e dιlie ville di Guevara, Saliniglia, Celduendo e di Valverde; commendator d'Albaniglia, corriero rnaggiore di Sua Maestΰ e suo vicerθ, e capitan gιnιrale nel regno di Napoli. » Elle est signιe de Vincent Comnθne, et datιe de Naples, 9 aoϋt 1650. A la page 6, il y a une lettre de Vincent Comnθne au mκme personnage, dans laquelle il le fιlicite d'avoir conquis en peu de jours la place forte de Portolongone. Elle est datιe de Naples, 27 juin 1650. Les pages 27 ΰ 29 sont occupιes par une composition musicale de Vincent Comnθne. Nous transcrivons, ΰ la page 37, le sonnet suivant de Vincent, Comnθne, ΰ titre de spιcimen : SONETTO. Smalti d'arena d'oro il suo bel letto L'Ibero, e di zailiri ambe le sponde ; S'odan cigni cantar fra l'ombre e l'onde Con vivo si, ma languido diletto ; Sorrida il ciel nel piω sereno aspetto ; Spiri l'aria gentile aure seconde ; Sian di smeraldo i colli, e su le fronde D'un april si coroni ogni fioretto ; Portin le Ninfe ancor pompa odorosa A la nuova d'amor Giuno fiorita, Del nostro Austriaco Giove inclita sposa. ? da' suoi cavi sassi Echo gradita Presagisca piω lieta, e men' ascosa, Glorie agli sposi augusti, e palme c vita. Huitiθme partie. VIII. AFFETTI OSSEQVIOSI DIVISI IN PRELATI, CAVALIERI, e DAME. Del Padre Maestro FR. VINCENZO COMNENO DE' PRED1CATORI, Detto l'Estatico Fra gli Academici Otiosi, e Prencipe dell' Academia de' Signori Incauti di Napoli. In-folio de 5 feuillets non chiffrιs et 1C3 pages. Le feuillet 1 est occupι par un frontispice signι /. Jξup/ionus sculp. et portant un titre abrιgι ainsi conηu : AFFETTI OSSEQVIOSI Del M'» RJ" Prλ Mrτ fra VINCENZO COMNENO Dominicano Detto l'Estatico Fra gli Accademici Otiosi di Napoli divisi in PRELATI, CAVALIERI, E DAME. Le recto du feuillet 3 est occupι par une lettre en italien de Giuseppe Rattista, adressιe ΰ Vincent Comnθne pour l'exhorter ΰ publier ses Affetti ossequiosi. Elle est datιe d'Avellino, 2 mai 1653. Le feuillet 5 r° et v° est rempli par une ιpξtre dιdicatoire en italien de Vincent Comnθne au pape Innocent X; elle est datιe de Rome, 1er avril 1646. Les pages 79-80 sont occupιes par une ιpξtre dιdicatoire de Vincent Comnθne, adressιe ΰ Ferdinand, grand duc de Toscane, et datιe de Naples, 2 mai 1646. Les pages 127-128 sont remplies par une ιpξtre dιdicatoire de Vincent Comnθne, adressιe ΰ Victoria de la Rovθre, grande duchesse de Toscane, et datιe de Naples, 3 juin 1646. Neuviθme partie. IX. APPLAVSI ACADEMICI Ail' Eminenza dell' Ingegno sublime, e fertile, Del Reuerendissimo Padre Maestro Fra VINCENZO COMNENO, DOMENICANO, Fra gl' Academici Otiosi detto l'Estatico, NELLA CONTEMPLATJONE, NEL GIVDITIO, e NELL· ESPRESSIONE. DIVISI Nella Varietΰ dell' Opere, Nell' Armonia dιlie Prediche, e Nella Vaghezza dιlie Camere. COMPOSTI DA' SIGNORI ACADEMICI INCAVTl DI NAPOLI, Con occasione, che fω assonto al Prencipato dιlia loro Famosa Academia. In-folio de 4 feuillets non chiffrιs et 67 pages. Le premier feuillet est occupι par une gravure allιgorique, signιe G. Castellue sculp. Le feuillet 3 contient une ιpξtre dιdicatoire en italien adressιe par Bartolo Partivalla ΰ Vincent Comnθne, et datιe de Naples, 13 aoϋt 1643. A la page 51, on lit le sonnet suivant : SONETTO DEL SIGNOR CAVALIER D. ANTONIO FLAVIO ANGELO COMNENO. Sono le tue potenze, ? niio Comneno, Maggior del grido oltre ogn' human pensiero, Ne giunger puo di tant' ogetto al vero Matematica norma ampio terreno. Se miro i fonti, il Dio del vasto seno Giudico che tu sei," e Pindo altero, Ove di lauro coronarmi io spero, E sollevar le piume al ciel sereno. Non di Memfi e di Ronia alto lavoro Mirasi ΰ meraviglia ΰ parte, ΰ parte, Ma di virtω sublime un gran tesoro. Dunque chi brama alla poetica arte Trovar d'Apollo il piω pregiato alloro, Canti l'albergo tuo nelle sue carte. Bibliothθque nationale de Paris : J 135 (Inv j 335^ Bibliothθque de l'Arsenal : Histoire, n° 15835 fo Voici maintenant la notice biographique sur Alexis (Vincent) Comnθne, annoncιe plus haut. Elle commence dans l'ouvrage de Miniati ΰ la page 132 et se termine ΰ la page 137. Alessio Comnbno, primogenito di Pietro, nacque in Napoli, ail. 23 dapnle I anno 1590, e nel sacro battesmo gli furono padrini l'istcsso vice rθ D. Giovanni di Zunica, conte dιlia Miranda, e D. Isabella Gonzaga, prencipessa di Stigliano ; onde gl' imposero duc nomi, il primo di Giorgio, per esserc nato nel giorno festivo di san Giorgio martire, patrono Sc aWocato della religione militare Costantiniana, la quale li sollevala c posta nella sua pristina grandezza da' prencip' Comneni ; et il secondo d'A/essio, forse per ravvivare in lui le virtω & i meriti del suo grand' avo ΐlessio Comneno postumo. Nacque in Napolξ, perchι la sua mad re si ritrovava all' hora venuta recentementc da Ragusa, in compagnia di detto suo fratello, Pietro d'lveglia Ohnmcbievicb Gargurich, per mettere in ordine i dodeci galeoni, cosi suoi come d'alcuni altri suoi parcnti, de' quali era latto capitan gιnιrale da Filippo secondo, rθ dιlie Spagne, come giΰ θ stato notato poco di sopra. Ma ritornato ΰ RaffUsa, essendo bellissimo bambino c d'un anno e mezzo in circa della sua etΰ, casco in una stravagante in fer mit ii, cagionatali forse ? per la mutatione del clima, ? per il latte infettato della sua nutrice, per lo chc divenne tutto piaga e cosi dιforme e brutto che nel riguardarlo era cosa molto compassionevole. ? quantunquc la sua madre l'havesso fatto applicare da i piii valenti medici della cittΰ varij e diversi medicamenti, tutti pero riuscivano vani & inutili. Onde il fanciullino in quella sua tenera etΰ sempre visse con ιvidente pericolo della sua vita, insin' ii tan to che la detta sua madre fece voto a S. Vincenzo Ferrerio dell' ord. de' Predicatori, suo particolare divoto, di farli portare per un' anno il suo sant' habitino, se lo sanava. Onde portato il fanciullino nella chiesa Domenicana, nella quale si trova una statua del sopradetto santo molto miracolosa, e inentre si cantava solennemente da quei Padri la messa votiva di detto santo sopra il suo altare, e vestito il fanciullino di quel suo santo habitino, subito ricupero la perduta sua salute miracolosamente, perchι si come (u portato nelle braccia dalla sua nutrice tutto dolente e semivivo nella detta chiesa, cosi nel ritornare che fece da quella verso la sua casa, ritorno con i suoi piedi sano e tutto ridente & allegro, con maraviglia di tutta la cittΰ. Per lo che que8to fatto fω tenuto generalmente da tutti per miracolo molto chiaro e patente di detto santo. Era solito (in quella sua tenera etΰ) con quel suo santo habitino di salire sopra una sedia ? tavolino ΰ predicare alla gente dιlia sua casa tutto quello c' haveva sentito avanti dal predicatore ? dιlia nostra chiesa, ? de' Padri Domenicani, con tanta gratia, gravita e gesti che faceva maravigliare tutti quelli che lo sentivano. Et in questo mi pare c' havesse voluto imitare il detto santo, del quale porto poi il suo nome nell' illustrissima religione Domenicana. Fω inviato ancora giovanetto nel seminario Romano, sotto la cura e buona disciplina de' Padri dιlia Compagnia di Giesω, nel quale fece grandissimo profitto cosi ne i buoni costumi corne nelle lettere humane, nelle quali si fece cosi eccellente ch' invitava con virtuosa gara in quell' etΰ fanciullesca i primi soggetti di quel seminario con le sue belle compositioni latine cosi in verso come in prosa, con sodisfatione singolare di quelli Padri e particolarmente del Padre Roccamora, rettore di detto seminario, il quale, cohoscendo la singolare nobiltΰ del suo sangue e la vivacitι del suo ingenio, procure» per ogni via di tirarlo nella sua Compagnia, corne giΰ haveva fatto. Ma, presentendo il suo padre questa sua risolutione, subito lo levo dal detto seminario, e dopo alcun tempo li fece pigliare per moglie Maiua Cantacuzena, dama dιlie piω conspicue del nostro secolo : poichθ.in essa la beltΰ, la gratia e la vir'tω radunate facevano un' armonia mirabile per guadagnarsi i cuori di tutto il mondo. Questa fω figliuola ultima di Giovanni Cantacuzeno e d'Irθne Rali, e nipote di quel famoso Michθle Cantacuzeno, despoto di Moldavia, il quale era temuto talmente dal Gran Turco ; dubitando ch' un giorno non si sollevasse contre di lui, per il gran.suo giuditio e sequela singolare c' haveva de' primi soggetti dιlia sua natione greca, lo fece strangolare ; che per cio fuggirono appresso tutti gli altri dιlia sua casa dalla cittΰ di Tessalonica, dove stanziuvano, per non stare soggetti alla tirannide de' Turchi, accompagnβt! dall' arcivescovo di detta cittΰ, la quai' θ molto cιlθbre (qnando non fusse per altro, almeno per le lettere di san Paolo), e se ne vennero ΰ Napoli, dove fω maritata co' 1 detto Alessio1. La medesima signora, nel primo parto che fece, se ne mori nel flore de' suoi verdi anni, lasciando vivo il parto, che fu chiamato poi nel battesmo Alessio (nome grandemente stimato nella famiglia Comnena). II suo padre Alessio, per una morte cosi inaspettata & improvisa si trovo affondato e sommerso in un' abisso di dolori ; che percio fecc all' hora quella bella tragicomedia pescatoria (ad imitatione di Pastor Fido) intitolata // Pescator vedovo, quale ΰ pena finita casco in una grand' infermitΰ che giΰ l'haveva ridotto all' ultimo periodo della sua vita. ? mentre stava in quell' angonia di morte, li parve vedere il nominato san Vincenzo Ferrerio con una indicibile gloria, che l'essortava ad abbandonar il mondo e vestirsi di quel suo santo habito, se bramava sanare da quella pericolosa infermitΰ. Egli li promise prontamente di farlo. Onde subito miglioro e ricupero perfettamente la sua perduta salute fra breve tempo. Et indi ΰ pochi mesi (per adempire la promessa data al santo) entro nell' illustrissima religione domenicana ΰ i sei di febraro dell' anno 1608, lasciando il nome d'AIessio, e pigliando quello di detto santo (in memoria della gratia ricevuta), chiamandosi F. Vincenzo, con universal allegrezza di tutti quelli Padri del convento di S. Domenico di Ragusa, ma con grandissimo 1. Cet alinιa renferme plusieurs assertions dont l'ιtat actuel de la science historique ne permet guθre de contrτler l'exactitude. 11 est faux, toutefois, que Michel Cantacuzθne ait jamais ιtι prince de Moldavie. Mais, en revanche, il est vrai que l'un de ses fils s'appelait Jean. 11 avait huit ans en 1578. L'aξnι, Andronic, avait ιpousι, en 1576, une fille de Jacques Rhallis. D'aprθs notre auteur, Jean aurait ιgalement pris femme dans la mκme famille. La chose n'a rien d'impossible. Il peut se faire aussi que plusieurs membres de la famille Cantacuzθne se soient rιfugiιs ω Thessolonique aprθs la mort de Michel et que, de la, ils aient gagnι Naples. Le mιtropolitain de Thessalonique qui les accompagnait ιtait sans doute le vieux Joasaph Argyropoulos grand ami de Michel, et qui avait assistι au mariage d'Andronic (Voir Martin Crusius, Turcogrœcia,p.67, et Etienne Gerlach, Tiirchisches Tage-Buch, pp. 200 et 466). disgusto de' suoi parenti e partieolarmente dιlia sua madrι, la quale non si poteva quietare, per esser stato suo primogenito & amato da lei teneramente. Adesso nella sua religione, com' intendo da alcuni Padri principali di quella, fa bonissima riuscita, cosi ne i religiosi costumi, corne nelle lettere. Onde non θ maraviglia ch' essendo ancora novitio semplice facesse l'oratione funθbre in lingua latina nella sua chiesa domenicana, avanti il senato Ragusino, in Iode d'Henrieo Quarto, rθ di Francia, con occasione dιlie sue essequie che ivi si celcbrarono, cosi elegantemente, ch' io restai attonito & il signor Camillo Camilli, publico lettore dell' humanitΰ di Ragusa, gentilhuomo di molto eruditione, dottrina & integritΰ di vita, lo lodo con epiteti & encomij non ordinarij. Fatta la professione, fω inviato in Spagna, nello studio di Salamanca, nel quale si ferme· per alcuni anni, sotto la cura e dottrina di quelli dottissimi maestri Domenicani, catedratici di quella famosa universitΰ, e partieolarmente del Padre maestro fra Pietro di Herrera, nella quale faceva grandissimo profitto. Ritornato poi in Ralia difese dottamente e gratiosamente le sue universal! Conclusioni in Roma, nella sua chiesa dιlia Minerva, dedicate alla Santitΰ di Papa Paolo V, sotto il generalato del Padre maestro frat' Agostino Galamino da Brisighella, che fω fatto appresso cardinale del titolo de Ara Cœli, dal detto pontefice, con ammiratione d'huomini letterati, i quali ammiravano in lui la profonditΰ dιlia dottrina, la varietΰ dell' eruditione, la finezza del giuditio e le maniθre proprie di sostenere la sua opinione. Onde alcuni virtuosi lo celebrarono con i loro elogij cosi in versi greci corne latini e toscani. E per essere state cosi ben ordinate e vagamente intagliate in rame queste Conclusioni, mi sl'orzero di far una breve descrittione di loro per dare maggξor gusto al curioso lcttore. In mezzo di quelle stava.sedente nel trono di Salomone S. Tomaso d'Aquino, e sopra il suo capo si vedeva lo Spirito santo co' 1 motto che dicea : Ecce plasquam Salomon hic. Questo trono era circondato d' ogn' intorno da una gran moltitudine de'primi teologie filosofi del mondo. Nell' aria si vedevano suolazzare una gran quantitΰ d'angioletti, che tenevano in manu con scherzo gratioso le Conclusioni teologiche, ch' abbracciavano i trattati piω principali di tutta la Somma di detto santo, corne ΰ dire de Trinitate, de Angelis, de Virtutibus & Vitiis, de Fide, Spe & Charitate, de Incarnatione, de Sacramentis et de Auxiliis. Sotto i suoi, piedi stava il trattato de Ente & Essentia del dottissimo cardinale Gaietano, nel quai' era inclusa tutta la Metafisica d'Aristotile. Questo trono teneva sei gradini. Nel primo erano le Conclusioni de i tre libri de Anima; nel secondo, de i quattro libri de Cœlo & Mundo; nel terzo, de Meteoris ; nel quarto, de i tre libri de Generatione & Corvuptione; nel quinto degl' otto libri de Physica, e nel sesto tutta la Logica. I dodici leoncini che stanno intorno ΰ i detti gradini, ogni uno teneva in boeηa le sue Conclusioni; i primi quattro tenevano le quattro specie dιlie scienze Matematiche, il primo della Geometria, il secondo dell' Aritmetica, il terzo della Musica & il quarto dell' Astrologia. Gl' altri otto tenevano le Conclusioni universali di tutte l'altre scienze ; il primo dιlie Legge civili e canoniche ; il secondo della Medicina ; il terzo della Chimica ; il quarto dιlie Paradossiche ; il quinto dιlie Cabalistiche ; il sesto della Rettorica ; il settimo della Poesia e l'ottavo della Grammatica. Queste Conclusioni cosi belle e curiose si vagheggiano insin hoggidξ da i curiosi nelle publiche botteghe de' barbieri e altre simili di questa cittΰ di Roma e si vendono ancora publicamente nella piazza Navona. Ha letto il corso di Filosofia in Napoli nel convento di san Tomaso d'Aquino, essendo priore il Padre maestro Boromeo, per ordine del suo vicario gιnιrale di tutto l'ordine Domenicano, il Padre maestro fra Rafaele Risoz Spagnuolo. Et appresso ha letto Teologia nei conventi piω principali della sua religione con grandissimo profitto de' suoi scolari, facendoli huomini celebri cosi in catedra come in pulpito ; onde alcuni di quelle furono fatti poi gran prelati di santa chiesa, corne fω il Padre maestro fra Michθle Mazzarino, il quale fω fatto prima arcivescovo di Aix in Francia, poi vice re di Catalogna & ultimamente cardinale di santa chiesa da Innocentio decimo, sommo pontefice. Per lo che si potra avverare in lui quel detto di san Cesario : Quos excepit filios reddit patres, et quos enulrit parvulos reddit magnas. Per ordine del suo Padre Generale, ira Serafino Secco, fu necessitato dall' obedienza d'andar a servire Sua Maesta Cattolica (ad imitatione del suo avo & altri suoi maggiori) con la carica di cappellano maggiore della squadra di Christoforo Martolossi, e di predicatore generale dell' armata reale del mar' oceano ; ove, con la sua dottrina, predicatione, divotione e religiosa vita, ha ridotto ail' osservanza della legge evangelica non solo le schiere de' soldati, marinari, e di molti altri publici peccatori dell' uno e dell' altro sesso, facendoli recitare a choro il divino rosario della Vergine santissima, sua particolare divota, con maraviglia de' circostanti e particolarmente del sig. d. Federico di Toleto, generalissimo dell' armata ; ma ancora ha convertito alla nostra santissima fede ottantasei perfidi heretici, i quali abiurarono publicamente i loro errori & heresie. Oltre di quegl' altri cento e piu che restarono ben disposti per l'istessa conversione, nel tempo quando l'armata spagnuola stava unita con la francese nel porto di Morbian in Francia contro quel pestilential nido della Roccella ; per lo che lo celebrava piu e piu volte il tenente generale dell' armata francese, fra Achille d'Estampes di Valenze, gran croce di Malta, nelle publiche raunanze de' cavalieri francesi, spagnuoli, italiani e ragusei, con quest' elogio, che valeva assai piu la lingua sua eloquente che tre mila soldati ben armati. Questo valoroso cavaliere fu fatto poi cardinale da Urbano ottavo per le sue heroiche attioni fatte in beneficio di santa chiesa. Ma che dire, del suo gran coraggio, che dimostro nella detta armata in piu occasioni, quando combatteva la sua capitana con , galeom nemici ό barbareschi, ό olandesi, ό inglesi ? Α1Γ hora egh era il primo ad uscire nel campo della puppa del galeone con un crocifisso in mano, e con la solita sua eloquenza inanimava quelli soldati e marinari ΰ combattere coraggiosamente contro i nemici della nostra santissima fede, correndo hor d'una & hor dall' altra parte del galeone, in guisa che faceva stupire tutti quelli marinari e soldati, i quali faceva col suo efficace dire novelli Marti : onde venivano ΰ trionfare appresso del inimico gloriosamente. Quindi θ ch' una volta si ritrovo in chiaro pericolo della sua vita, mentre era combattuta la detta sua capitana da tre galeoni barbareschi molto potenti, ail' incontro di Cascais, castello non troppo lontano dalla cittΰ di Lisbona. ? quantunque la sua capitana tenesse dentro da settecento huomini tutti coraggiosi e valentuomini, cioθ trecento marinari, trecento soldati e cento cavalieri venturieri, e settanta cannoni, con tutto ciτ passo gran pericolo d'esser' abbordata dal nemico in quel conflitto sanguinoso, nel quale furono feriti e morti parecchi de' nostri, ma con grandissima mortalitΰ e stragge dell' inimico, del quale un galeone ando al fondo & altri due fuggirono tutti rotti e fracassati. Hor in questo combattimento fω ferito malamente da una moschettata un cavaliθre, suo grand' amico, per lo che cascτ subito in terra corne morto ; ove corse egli a confessarlo, e mentre stava assettato tenendolo in seno per sentire la sua confessione, venne un' altra moschettata, la quale lo feri nella gamba destra, e passando la balla da una banda ail' altra, col ferir' ancora quell' altra sinistra, ove si fermo con pericolo ιvidente di perdere la detta gamba destra. E se non fusse stato il cirugico piω che valente medico che lo euro, facilmente l'haverebbe persa. Nulladimeno, in quell' atto sanguinoso, non si perse niente d'animo, ma piω tosto dimostro un coraggio molto virile. Onde con questo suo ardire fω gran parte della vittoria c'hebbe la detta capitana con grande beneficio della real corona e riputatione della natione ragusea. Era cos· ardente di caritΰ verso il prossimo ch' ando nell' Indie, in compagnie del Padre fra Diego Cogliado, spagnuolo Dominicano, missionario gιnιrale di quelle, e degl' altri suoi DIDLI0GRAPH1C HELLEMQUK " — 12 compagni di divers' altre religioni, ch' erano al numero di 29, per propagare la nostra santissima fede, con i quali passu piu volte chiaro pericolo delia sua vita, e particolarmente in Gia- pone d'esser crocifisso, nella Cina d'esser' impiccato & in Costantinopoli d'esser' impalato. Questo viaggio del mondo, ch' egli ha girato tutto intorno co i medesimi, l'ha descritto in un libro geograficamente con grandissimo gusto de' curiosi, poiche e pieno di diversi & eruditissimi discorsi naturali, historic!, filosofici, astrologici, politici e teologici : tutti appartenenti a i costumi & a i riti di- quelle diverse nationi, opera veramente molto bella e curiosa. Ritornato poi da Spagna in Roma, ove, per queste sue gran fatiche fatte in beneficio delia chiesa, fu fatto maestro di sacra Teologia, per ordine d'Urbano VIII, sommo pontefice, dal Padre fra Vincenzo Maculano da Fiorenzola, all' hora vicario generale di tutta la religione Dominicana & adesso eminentissimo cardinale del titolo di san Clemente ; nella quale funtione mi ritrovai ancor' io, in compagnia di detto monsignor Benessa e d'alcuni altri huomini l'etterati, con singolare nostra consolatione e gusto particolare, mentre ammiravamo in lui la candidezza dello stile, la dolcezza degli scherzi, la gentilezza nel ripetere gli argomenti e l'honesta nel sciogliergli : tutti inditij chiarissimi delia placidezza del suo genio, dell' amabilita de' suoi costumi e del candore delia sua religione. Si ritiro poi in Napoli, corne quella che li piaceva fra tutte le citta del mondo ; che percio vi fabrico quella bella stanza nella riviera di santa Lucia a marc, luogo delitiosissimo e molto salubre per il suo benigno clima (questa chiesa era prima una picciola cappelletta, fu ridotta poi in quella forma che si vede al presente, con la sua poca habitatione dalle limosine de' capitani e marinari ragusei); onde viene ad essere lodata da ogn' uno e particolarmento A·*' ,;„* ¦ η ι b _ r "iuimenie da virtuosi, nella quale attende a' suoi studij & a perfettioirn-n l« ... j >λ jjeneuionaie le sue opere, con osservare puntualmente quelli suoi dnmmnnt; .„ ι· · ι· r Ί uuLumcnti mcmorandi, ι quali stanno scritti vagamcntc in un mmrlvn .,„ ι ι > ο un quadio grande, ch era posto nel piω commodo luogo di detta sua stanza, affine ch' ogn' uno che entrava in quella li potesse leggere commodamente, e sono li seguenti. DOCVMENTA MEMORANDA. Audi omnes. Paucis crede. Ciuictos honora. Or a. Lege. ? ace. Fuse & Quiesce. DISTICHON. Qui cupit in cœlo optatam contingere metam, sepius in terris haec Documenta lιgat. Frιquenta l'Acadιmie, e particolarmente quella degli Otiosi di Napoli, con singolare gusto degli huomini letterati, per essere tutti i suoi discorsi meschiati con una suavitΰ dello stile, con la vaghezza de' concetti e con la gravita dιlie sentenze ; in guisa che venivano ΰ formarne uno spiritoso composto di grande eloquenza ed esquisita dottrina, che percio i SS. Academici Incauti (che sono i primi soggetti d'Italia) mossi da queste singolari virtω l'hanno fatto Prencipe dιlia loro famosa Academia ; la quai' egli honora non solo con la prosa & il verso toscano, latino e greco, ma ancora con proponere ΰ quelli virtuosissimi SS. problemi i piω curiosi che si possano giamai sentire, facendo pompa, in quelli con la vaghezza dιlie sue inventioni, con la dolcezza del suo stile, con la gentilezza de' suoi pensieri e con la novitΰ de' suoi concetti, lasciando in ogni luogo l'opinione d'una mirabile sufficienza in quai si voglia impiego letterato. Questi problemi si stamperanno quanto prima, sotto titolo di Discorsi academici. Che pero viene ad essere celebrato da quelli Signori con le loro ingegnosissime compositioni, acclamandolo per Apollo del nostro secolo, per semideo delle Muse, per primo cittadino di Parnaso e legitimo herede d'Academo. Non solo fΰ professione di belle lettere, ma ancora si diletta di disegnare, di musica e di toccare diversi stromenti musicali, componendo mottetti, madrigali e canzonette molto ariose, con diletto singolare degl' uditori per la loro dolce armonia. Ha predicato insin' adesso nclle piω famose cittΰ d'Italia con infinito concorso de' popoli, gusto de' letterati e beneficio dell' anime ; e non θ maraviglia, perchι con tante machine d'eruditioni, con le quali venivar ΰ reprimere i vitij e convertie l'anime ΰ Dio. Quindi θ che, quando predico in Madrid, nella chiesa dell' hospedale degl' Italiani, con grand' applauso di tutti quelli personaggi ch'erano flore dιlia nobiltΰ italiana. E fra quelli ne furono gl'ambasciatori del gran duca di Toscana, del duca di Savoia, di Mantova, di Modena e di Palermo, e particolarmente dell' ambasciatore veneto Mocenigo, e di nuntio apostolico monsignor Pamfilio, che fω fatto poi cardinale & appreso papa, che si chiamω Innocentio decimo. Onde Sua Maestΰ di Filippo quarto, hoggi rιgnante, intendendo la sua fama, lo fece predicare avanti di lui nella sua cappella reale, la quarta domenica di Quaresima, con grandissima sua sodisfattione, ammirando il suo ingegno pronto, la sua memoria singolare e la sua eloquenza mirabile. L'anno poi 1636, predico in Venetia, cittΰ principalissima d'Italia, con grandissima sua fama, in guisa che i primi senatori di quella l'amarono e riverirono in eccesso, e particolarmente il signor Marco Giustiniano, procuratore di san Marco, il signor Gio. Battista Nani, procuratore e riformatore dello studio di Padova, il signor cavaliθre Angelo Contarini, il signor Gio. Francesco Loredano & il signor Michieli poeta, i quali l'honorarono grandemente con diverse dimostrationi d'amorevolezza, e particolarmente con quattro modi molto singolari. II primo fω farli vedere cosi ΰ lui come ΰ tutti gl' altri che portava in sua compagnia le gioie del Santuario c le Sale dell' Armi del Conseglio Maggiore, mentre si ballotava : onde il Prencipe Francesco Erizzo si levo in piedi ΰ guardarlo, mentre stava ΰ sedere in quel luogo ove sono soliti a sedere i principi sovrani forastieri. Il terzo, fω condotto ΰ vedere l'Arsenale, con singolare sua maraviglia. Et il quarto & ultimo, lo fecero aggregare alla cittadinanza dιlia loio famosa e maravigliosa cittΰ di Venetia, con tutte quelle gratie, prerogative & essentioni che godono tutti gl' altri loro cittadini. Anzi il prefato procurator Nani procuro eilicacemente di farlo subentrarenella lettura dιlia sacra Scrittura dell' universitΰ di Padova ogni volta-ch'il P. M. Alberto Campana l'havesse renunciata, come all' hora si diceva per andare in Venetia per consultore di detta Republica. Questi honori non furono fatti ΰ nissun' altro predicatore di quei tempi, quantunque fussero di gran fama e grido, se non ΰ lui solo, per i suoi gran talenti che tiene nel predicare. Posso confermar' ancor' io quest.a particolaritΰ, mentre piω volte l'ho udito predicare in diverse chiese con grandissimi applausi degl' uditori e mia singular' ammiratione ; poichθ ammiravo'in ogni sua predica l'inventione rara, l'ordine distinto, i concetti quasi inimitabili, unitΰ di materia maravigliosa, e sopra tutto l'eloquenza cosi ben spiegata con varietΰ di figure, con vaghezza d'ornamenti, con efficacia di ragioni e con parole sodι, alte, tonanti, si dolci e soavemente pulite, che sembrava un frame veloce che portava il folgore nel fine del periodo : onde posso concludere con Apollinare ch'egli est flumen in verbis et fui men in clausulis. Son informato che, mentre stava in Napoli, spesse volte faceva le missioni, cosi per le carceri, l'arsenale, le galθre & i vascelli, predicando, confessando e facendo lemosine ΰ quell' afοlitta gente ; com' ancora visitava l'hospedale dιlia Nunciata ogni venerdi, nel quale serviva con ogni sorte di earitΰ & amore quelli poveri infermi, di modo ch'era fatto unico essenipio ΰ tutti quelli signori, che l'accompagnavano. Non solo dimostro la sua somma pietΰ con quest' operation! coi christiane verso i poveri ; ma ancora campeggio la sua virtω dιlia giustitia, la quale stimava egli grandemente, ingiusta ? mal fatta. Per lo che moite volte diceva, fra le radunanze de' cavalieri e ministri regij, il prencipe di Bisignano, don Tiberio Carafa, ch' il Padre maestro Comneno sarebbe stato assai meglio giusto giudice che ritirato religiose. S'immortalo nel tempo dιlie revolutioni della cittΰ e regno di Napoli, nelle quali fece prodezze segnalatissime, e particolarmente con uno suo manifesto, col quale quieto totalmente quell' infuriato popolo, in guisa che lo ridusse ail' obedienza di Sua Maestΰ, ma con la perdita totale di tutte le sue robbe, gioie e denari cosi sue come del suo figliuolo don Alessio Comneno, che passavano una gran somma, coll' essere trattato barbaramente da quella plθbe arrabiata, e passar' ancora cinque volte certo pericolo d'essergli tagliata la testa da quella, come fece al detto suo figliuolo d. Alessio. E tutto questo faceva egli per difendere la parte del rθ cattolico e della natione spagnuola, che tanto lui stima e riverisce. Anzi si diceva ail' hora generalmente da tutti che lui habbia conquistato quel regno ΰ Sua Maestΰ con le sue continue pratiche e persuasive che faceva ΰ quella insolente turba, e particolarmente con il detto suo manifesto. Cosi testificano questa veritΰ molti religiosi di diversi ordini e signori principali del regno, come ancora alcuni altri historici stampati non solo spagnuoli, ma italiani e latini, che furono presenti a quella sanguinosa tragedia. Piω volte nella sua religione θ stato priore, visitatore, commissario e vicario gιnιrale della Congregatione ragusina. Fuori della sua religione θ stato ancora vicario, qualificatore, consultore del sant' offitio & ambasciatore d'alcuni prencipi sovrani per i loro negotij rilevantissimi. Moite massime θ solito dire fra le conversation^ e particolarmente quella della nobilth, la quale θ somigliante (dice egli) allτ specchio, il quai' θ un velro nctto, puro e senza nissuna macchia; ma, se non θ infodrato di dietro con Ξargento vivo e piombo, non pua rappresentare per conto veruno nissun imagine ? figura; cosi la nobiltΰ la piω chiara e patente che sia nel mondo, se non θ accompagnata con ?? splendore dell' oro & argento e gran richezze, non pua campeggiare, ne risplendere in niss una parte dell' unwerso. Questa veritΰ θ molto chiara e si prova giornahnente [con grandissima mortificatione della nobiltΰ) in persone vili e plebee, le quali sono ascθse con le loro richezze ΰ gradi supremi d'ogni honore & auttoritΰ. Per la sua lodevolissima vita e singolare dottrina θ stato piω volte visitato con officiose lettere de' prencipi sovrani della christianitΰ come sono il gran duca di Toscana Ferdinando secondo, i nepoti del papa, i cardinali & altri prelati grandi, & in particolare l'imperadore Ferdinando secondo & il cardinale Pasmano, i quali lo chiamavano con grand' instanze che venisse ΰ servirli, promettendoli per questo gli honori c'haverebbono richiesto i suoi meriti e la sua alta nascita. Ma per essere stato egli ail' hora attualmente impiegato in servitio d'un altro prencipe sovrano, non ha potuto accettare l'invito. Tutte queste lettere originali ho letto io con mia singolare maraviglia e gran gusto & al prιsente si conservano in potere de' suoi nepoti. Fω teologo dell' eminentissimo signor cardinale Pier Luigi Caraffa, con il quale era tanto famigliare che s'il cappello cardinalitio lasciare si potesse in testamento, l'haverebbe lasciato al Pradre maestro Comneno, per la gran stima che faceva del suo gran merito e dell' altre sue qualitΰ veramente religiose. Urbano ottavo gli offerse, per via di detto monsignor Benessa, l'arcivescovato di Trabisonda (cittΰ capitale di quell' imperio, nel quale i suoi antenati imperadori havevano regnato 258 anni), con seicento scudi di pension' annua & altre speranze maggiori appresso. Ma egli lo rieuse- per gran paura che tiene de' Turchi, i quali l'havevano strapazzato crudelmente per tutti quei paesi per i quali haveva passato quando ritornava dall' Indie, e particolarmente in Costantinopoli, ove passτ chiaro pericolo d'esser impalato (tormento d'indicibile crudeltΰ), per l'ordine del cadi, per havere detto ΰ certi gianizzeri (vinto dal suo zelo christiano),,: « I vostri padri, avi e tutti altri vostri antenati, furono christiani, e voi adesso sete Turchi? » Onde se l'ambasciadore dell' imperadore, Cesare Gallo, non s'intrometteva co' 1 gran visier, senz'altro sarebbe stato impalato. Che percio non lo accetto, ringratiando grandemente la Sua Santitΰ dell' honore che li faceva. Innocentio decimo lo volse fare cardinale ; perchι, sicome haveva fatto cardinale, ΰ petitione del prencipe Ludovisio, un prκte nobile di casa Albergati suo parente per via materna, il quale si chiama adesso il card. Ludovisio; cosi voleva far' ancora un' altro h petitione del prencipe Giustiniani ; ma, per non essere concorde con la prencipessa sua moglie, mentre il prencipe nominava il Padre maestro fra Gio. Battista de Marinis, gιnιrale domenicano, per rispetto che la sua madrι era dιlia famiglia Giustiniana, parente del marchese Giustiniani il vecchio ; e donna Maria Pamfilia, sua moglie e nipote di Sua Santitΰ, voleva il Padre Paolo Belli giesuita, zio carnale di detto prencipe. Hor vedendo il papa questi dispareri, volse fare (per troncare la lite) l'arcivescovo d'Avignone, il Padre maestro fra Gio. Domenico de Marinis, pure domenicano e fratello di detto gιnιrale. Con questa risolutione del papa si moltiplicarono maggiormente i trattati. Percioche donna Olimpia, cognata del papa, per levare tanti fastidij ΰ Sua Santitΰ, porto efficacemente il Padre maestro Comneno corne zio ancora del prencipe, perche la signora donna Cattarina Belli, moglie di Cassano Giustiniani e madrι del prencipe, era sorella cugina di detto Padre maestro Comneno, per via dιlia sua madrι. Cosi fω riconosciuto per tale all'hora quando λra confessore di don Alonso de Cardines, Stratio di Messina ; & ancora perchι il papa lo conosceva molto bene & in Napoli & in Madrid & in Roma per soggetto di non ordinaria virtω e bontΰ, per lo che sempre l'ha guardato con buon occhio. E s'il papa fra queste altercationi non moriva, l'haverebbe fatto cardinale senz' altro, cosi per troncare la lite, come per honorare un religioso cosi qualificato e degno d'ogni honore supremo.
  3. Francesco Valuasense