HOROLOGIUM

  1. (09) BIBLIOGRAPHIE HELLENIQUE XVIII TOME PREMIER
  2. 17 ||,tf£= * U-bSij^j Λ& a^a. _Ca. || jJjLl·» * .UJI ^JjJl ¦Μ BinLIOGKAPIIIE HELLENIQUE ϊ__.L_> . J^-La-i' v3 || *· r-^-M ^y.J ^—!^y^J. i-rr1'·"'"* II ^1?-'. λ£ j || Ulj_,^i| ill ^ JU^I c^Aj^h J |le! «j/aI! * J-*^ ^^X)l II L^-W^ c* ^^' (Traduction du titre :) Horologium, c'est-a-dire les Prieres canoniques avec le reste des offices pour tout le cours de l'annee, imprime pour la premiere fois en grec et en arabe, a la demande et sous la surveillance du tres saint pere Atha- nase, ex-patriarche d'Antioche, aux frafs du tres glorieux et tres illustre seigneur le prince actuel de tout le pays de Oun- grovalachie, monseigneur Jean Constantin Basarab, vo'ivode, le bienheureux pere metropolitan messire Thoodose dtant archeveque dudit pays. A Bucarest, villede Oungrovalachie, en l'annee 1702 de J£sus-Christ, par le bieromoine Anthime, Georgien de nation. In-4° de 12 (non 11) feuillets liminaires non chiffres, dont le pre- mier blanc et 732 pages (mal chiffroes bu non chiffrees), soit 91 cahiers de huit pages chacun el un cahier de quatre pages seulement. Entre les pages 689 et 690, on doit trouver un feuillet blanc non compris dans la pagination. Cefeuillela elecoupo dansl'exemplaire de la Bibliotheque nationale de Paris. Rarissime volume. Nous empruntons a une notice publiee par Silvestre de Sacy sur la Bibliutheca arabica de Schnurrer {Magazin encyclopedique, 1814, 1, pp. 198-203) la description detaillee de cet Horologium : « Au revers du frontispice sont les armes du prince, au- dessus desquelles on lit : Ελέω θείϋ 'Ιωάννη; Κωνσταντΐνίς Μ-α- σαράμπας ΒίεβίνΒα;, et au-dessous : αΰθέντη; και ηγετών πάση; 0>;γρ:βλαχία;. Le recto suivant offre une petite piece de vers grecs hexan^tres et pentametres, qui contient l'explication des armoiries. Elle est adressee au prince par Jean Comnene, medecin. [C'estlameme que celle publiee ci-dessus, p. 2-3]. « Suit une lettre de l'ex-patriarche Athanase au prince de Vulachie, dans laquelle il le compare a David et il le loue de ANNfiE 1702 •21 ce que, entre autres bonnes ceuvres, il a bien voulu faire imprimer, en faveur des fideles d'Antioche, d'abord un Missel et ensuite cet Horologium, pour dtre distribute gratuitement aux pr£tres orthodoxes. Cette lettre, sans date, est imprimee en grec et en arabe, non en deux colonnes, mais en regard, comme dans le Missel : elle occupe en tout huit pages. Ensuite vient une lettre, aussi sans date, du meme Athanase a tous les pretres des Arabes orthodoxes, en grec et en arabe ; elle contient presque les memes choses que celle qui se trouve dans le Missel. Elle occupe dix pages. « Voyons le contenu du volume : « Pages 1-168 : L'Horologium ou les sept Heures cano- niques, en arabe seulement, traduites du grec par le patriarche Euthymius Hamoui, lersqu'il etait eveque d'Alep. « Pages 169-480 : Les Troparia ou Hymnes propres pour les fetes des saints, pendant tout le cours de l'annoe, en commen- cant par le mois de septembre et finissant au 30 d'aout, en grec et en arabe, sur deux colonnes. « Pages 481 : Image representant Jesus-Christ entre la Sainte Vierge et S. Jean-Baptiste. « Pages 482-549 : Les Apolytikia et les Kontakia du Trio- dium et du Temps de Paques, commencant au dimanche du Publicain et du Pharisien (c'est-a-dire au dimanche de la Sep- tuagesime) jusqu'au dimanche de tous les saints (le dimanche octave de la Pentecote), en deux colonnes, l'une grecque, 1 autre arahe. Cettepartie se termine par les Troparia de lOffice des morts. « Pages 550-577 : Theotokies ou Hymnes en l'honneur de la Sainte Vierge, en arabe seulement. « Pages 578-585 : Ordre de l'office pour l'hymne nomine" ακάθιστος (qui se recite debout) en l'honneur de la Sainte- Vierge, pour le Κύριε έχέχραξβ et les Στιχηρα πρβσίμβια, en grec et en arabe. « Pages 585-607 : Troparia qui se recitent a l'heure de Laudes, apres les six psaumes, en arabe seulement. ¦>¦> BIBUOGRA^HIE IIELLENIQUE « Pages 608-616 : Canon ou Hymne en l'honneur de Jdsus- Christ, en arabe seulement. « Pages 617-639 : Canon paracleticus en l'honneur de la Sainte Vierge, compose par le moine Th^ost^rictos, en grec et en arabe. Quelques prieres sont en arabe seulement. « Pages 640-651 : Canon en l'honneur du saint Ange Gardien, compose par le moine Jean Maurovodes (Maups- r.iir,:), en arabe seulement. « Pages 052-659 : Canon en l'honneur de tous les ordres des Anges et de tous les Saints compose par M.· Joseph ; en arabe seulement. « Pages 660-689 : Priere pour la Communion, en arabe seu- lement. « Pages 690-731 : Typica pour connaitre l'£poque de la fete de Paques et les autres choses dont on a besoin dans le cours de l'annie, dresses pour 65 ans; en arabe seulement. « Pages 732, on lit ce qui suit en arabe : « V^norables freres qui lirez ce livre beni, je vous prie et je vous conjure, moi qui ai imprime ceci, de me pardonner toutes les fautes et les inexactitudes que j'y aurai commises, attendu que la langue arabe m'est etrangere et que je suis, comme homme, pocheur et faulif, car il n'y a de parfait que Dieu seul. Recevez done ma bonne volonte et mes excuses, comme Notre-Seigneur a recu les deux oboles de la veuve. Si Dieu nous met a meme d'iniprimer un autre livre, nous tacherons d'y apporter plus de soin et de vigilance, suivant l'assistance que nous recevrons de Notre-Seigneur, a qui soit la gloire dans toute l'otemite\ Que sa grace et sa misoricorde soient toujours avec vous ! Amen. » Imprime a Bucarest, en Valachie, par Anthimus, pretre rogulier, Georgien d'origine, en l'annde 1702 de Jesus- Christ, aumoisde haziran (juin). « M. Schnurrer a conjecture que les caracteres arabes employes en Valachie, a l'impression du Missel de 1701, avaient ete donnes par le voivode Jean-Constantin a. l'ex- patrinrche Athanase et que celui-ci les avait transports a ANNliE 1703 23 Alep, ού ils avaient servi aux diverses editions arabes faites en cette ville de 1706 a 1711. Cette conjecture avait beaucoup de vraisemblance; mais il fallait, pour s'assurer si elle dtait vraie, etre a mime de comparer le Missel de Bucarest avec les nvres arabes imprints a Alep, ce que ni M. Schnurrer, ni aucune autre personne n'avoit pu faire, a cause de l'extreme rarete de ces livres en Europe. Ayant έΐέ assez heureux pour trouver a la Bibliotheque du Roi le BreViaire grec et arabe de Bucarest, dont les caracteres arabes sont incontesta- blement les memes que ceux du Missel, et pour recevoir d Alep, par la complaisance du consul gonoral de France, M. Rousseau, deux des livres arabes imprimes en cette ville, savpir VEvangeliarium de 1706 (n° 341 de la Bibliotheca ara- bica) et le Liber Prophetiarum de 1708 (n° 268), je puis assurer que les caracteres d'Alep sont totalement difforents de ceux de Bucarest et leur sont fort inferieurs. J'ignore si l'on a imprime a Bucarest autre chose que le Missel et le Breviaire; mais, vraisemblablement, les caracteres qui ont servi a l'im- pression de ces deux livres ont έΐέ dotruits, puisque, dans cette meme ville, vers le milieu du xvme siecle, on en a gravo d autres, bien moins bons, avec lesquels on a imprime le Psautier de 1747, que je possede, Psautier dont M. Schnurrer a donne la notice dans ses Addenda (pages 513 a et sui- vantes). » Bibliotheque nationale de Paris : Β 157 A (Invent. Β 1581). ΒέββΓνβ. IBibliotheque de l'Academie roumaine a Bucarest.]